Les crises économiques, sanitaires et de perte de sens comme celles que nous vivons produisent un grand nombre de dépressions mentales disent les spécialistes
C’est un premier roman simple d’apparence écrit pendant le confinement par une jeune femme devenue journaliste, jolie, franco-marocaine qui fait l’expérience de ce qui renvoie à son origine. Appréhender le « d’où l‘on vient » est toujours une traversée enrichissante et blessante.
Imaginé pendant plus d’une année pour le centenaire de la création de l’État du Liban par la France, l’ouvrage est édité par Bernard Chauveau Éditions, réputé pour ses éditions de livres d’Art.
Il est des mises en scène qui emportent le comédien, le spectateur, l'auteure du livre et le principal protagoniste. C’est le cas de celle-ci. Il est question de Jack Ralite, l‘homme, le citoyen, le penseur et le politique engagé, l‘humaniste, l’infatigable ami des artistes, défenseur rompu à la culture.
A vrai dire, ce livre n‘est pas du tout comme les autres. Totalement iconoclaste, il n‘aurait pas pu être édité ailleurs que dans la merveilleuse collection de natura rerum de la maison d’édition créée à Paris par Friedrich Klincksieck en 1842.
D’abord il y a la maison d’édition française, référence au fameux ouvrage de Fédor Dostoïevski, qui décide de l‘éditer en deux petits livres, tout bleu, tout jaune, ensuite les 4ème de couverture, juste ce qu‘il faut d’information pour nous emporter, et puis il y a Deborah Levy, son écriture, son regard et sa sensibilité, sa respiration aérienne.
Comment défendre la thèse d’un tel livre lorsque l’on est directeur – adjoint à l‘hôpital universitaire Necker-Enfants malades. Et aussi philosophe. C’est tout l‘enjeu de cet essai étonnant et bien venu.
Perdu dans la foule de Tokyo, un homme a rendez-vous avec Mahiro, sa fille de douze ans qu’il n’a pas vue depuis des années. La rencontre est d’abord froide, mais ils promettent de se retrouver. Ce que Mahiro ne sait pas, c’est que son “père” est en réalité un acteur de la société Family Romance, engagé par sa mère.… »