Les politiques de la prostitution font tout pour éviter d’assumer leur statut de politiques sexuelles. Tant qu’on ne parlera pas de sexe et de ce qui s’y joue pour les prostituées mais aussi pour les clients et pour toute notre société, dans sa désorientation à définir « l’amour », nous ne pourrons guère faire société avec tous ces êtres qui nous constituent aussi.
Pour les élections présidentielles françaises en 2012, les perspectives de la gauche et des écologistes ne sont ni réjouissantes a priori ni claires mais il est en revanche plus probable que le troisième tour sera décisif.
Le billet posté il y a 5 mois (La catastrophe interne, rampante et invisible: la fin du modernisme) correspond bien à ce que nous vivons. Non seulement la catastrophe touche les humains, les villes, l'environnement mais aussi nos certitudes et nos modèles, dans un pays, le Japon, qui, pour une part, a pourtant développé une relation au cosmos marquée par une acceptation de la non maitrise.
Le rôle d’internet et des réseaux sociaux est souvent mis en avant dans le déclenchement des révolutions arabes en cours. Aussitôt, nombreux sont ceux qui s’empressent de relativiser leur influence et qui soulignent que c’est la rue qui a pris le pouvoir et les citoyens en chair et en os qui se sont mobilisés physiquement et non les réseaux sociaux numériques. Les deux arguments sont pourtant justes tous les deux.