Depuis quelques années Lawrence Lessig, le juriste américain fameux pour avoir créé « creative commons », se focalise sur la question de la corruption qu’il considère comme l’enjeu prioritaire pour la démocratie (one way forward, hélas non traduit). Moi qui préférais lutter contre la dictature financière, ça ne me semblait pas la bonne cible mais lors de son dernier passage à Sciences Po et après discussion avec lui, il m’avait convaincu. L’affaire Cahuzac et le offshore Leaks montrent à quel point il avait raison pour la France aussi.
Eh oui, le grand sujet de l’affaire Cahuzac, c’est le règne du faux (la fraude fiscale, la folie financière, tout ça c’est trop banal…). Jugez plutôt : un type qui fait fortune en faisant des implants capillaires à tous ses copains, c’est forcément un indice de faussaire authentique ! Et toute la chirurgie esthétique avec, les apparences, rien que les apparences, tout pour les yeux (dans les yeux) . Mesure immédiate à prendre : interdiction de mandat électoral de tous ceux qui pratiquent et ont subi de la chirurgie esthétique ! Et toc ! (c’est le cas de dire !).
Je poursuis la critique sévère (mais juste!) des MOOCs ( Massive Online Open Courses) sur une tribune d'InternetActu parue cette semaine , dont on nous rebat les oreilles désormais, avec la même tyrannie du retard que j'avais déja dénoncée en 1984. Le billet que je publie ailleurs sur un blog en anglais HigherED.
Gaby Cohn Bendit me relance sur mon éventuelle participation à un regroupement transpartis ou sans parti des écologistes et je voudrais ici expliquer pourquoi cette démarche me semble vouée à l’échec et erronée.
Ce billet sert de réponse aux réponses des auteurs du livre « l’âge de la multitude » qu’ils ont publié sur leurs blogs respectifs ici et ici. Il fait suite à ma tribune-note de lecture publiée sur internet actu vendredi 7 septembre (nécessaire pour ceux qui veulent comprendre quelque chose aux mises au point qui suivent).
Je publie sur internet actu une critique du livre "l'âge de la multitude" de Colin et Verdier qui est une merveille de mauvaise foi et de confusion conceptuelle à propos de l'économie numérique. la critique de la culture libre se trouve valorisée pour mieux être captée par les grandes plates-formes. Ce tour de passe passe mérite d'être mis à jour pour éviter l'unanimisme supposé de l'économie 2.0.
Il y a des semaines où le monde vous tombe dessus par cinéma interposé et vous restez là, hébété, à vous demander si tout cela vaut encore la peine. Et à vous demander si la joie (réelle) de la victoire de François Hollande, partagée à la Bastille, va longtemps résister à ce monde-là, pas joli, joli. Voir Viva Riva, Tyrannosaur et Margin Call dans la foulée, c’est explorer sa propre désespérance. Glasgow, Kinshasa et Wall Street, même combat, mêmes dégâts !
Le « grand rassembleur » veut parler aux électeurs du FN mais il faudrait pour cela comprendre leur demande d’ennemi et se préparer au conflit violent qui viendra nécessairement après les élections.