FMR… L’édition web 2010 de la PUCE, la Préparation Universitaire aux Concours des Ecoles de journalisme de Paris 8. Depuis leur quartier général à l’université de Saint-Denis, les étudiants1
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ont transformé un atelier, du côté de Pigalle, en salle de rédaction. Après les exercices en salle de cours, et à la place des vacances de Pâques, à nous le terrain. Reportages, enquêtes, interviews… L’édition FMR (Formation Media Reporter) traite de la lutte contre la pauvreté et les discriminations. L’occasion pour ces reporters en herbe de poser leurs deux pieds dans le pré carré du journalisme. En temps réel.
La construction d’un journal, c’est d’abord une conférence de rédaction caféinée. Le meilleur moyen de s’accorder sur les reportages qui seront abordés, de déterminer un angle, un genre journalistique, un délai d'édition. Et puis, le grand saut. Seuls ou en groupe, les chasseurs d’information ne sont armés que de leur stylo, voire d'un téléphone portable. Au mieux, d’une camescope. Ils dénichent des infos, vérifient leurs sources et produisent des papiers. Le journalisme, c'est d'abord raconter la vie. FMR, c'est même ouvert la nuit…
Apatrides et réfugiés à la solde de l'Etat. Pour les demandeurs d'asiles, l'expertise médicale est une condition sine qua non pour l'acquisition d'un titre de séjour. Marques de tortures, infections ou urgences sanitaires sont les passe-droits des réfugiés en France. Aspects méconnus de la procédure administrative, les certificats médicaux font parfois l'objet de trafics illégaux. Des faux qui jettent l'opprobre sur les médecins et les centres sociaux. A contre-courant, le docteur Pécheux, médecin généraliste en Seine-Saint-Denis, retrace pour l'édition FMR son parcours professionnel et son expérience humaine dans un centre de demandeurs d'asile.par Marion Hellegouarch
Scène atypique dans le village d'insertion rrom de Saint-Ouen (93). Des femmes et quelques hommes font la queue avec de l'argent liquide à la main. La file d'attente s’allonge devant le local où Nabil Bendami, gestionnaire de l'association ALJ93, les accueille. Pourquoi ? Le paiement mensuel de leur participation locative. Un euro par jour, 30 euros par mois. Montant modeste. En accord avec les revenus des familles.par Delphine Bouchard et Marlon de Lettoreportage photo Delphine Bouchard
Ils sont itinérants, passent leurs journées dans les couloirs du métro. Leur présence dérange ou interpelle. Regard sur ceux qui vivent du métro.par Ingrid Gaza
Argent, drogue, proxénétisme, réseau... L’univers de la prostitution fait souvent la une des médias. Mais que sait-on vraiment des personnes qui s’y livrent ? Dans quelles circonstances se sont-elles retrouvées dans cet univers impitoyable ? Comment vit-on et supporte-t-on les conditions précaires ? Il nous fallait passer de l’autre côté du miroir. Celui dont on parle si peu. Une vie «normale» est-elle possible après une nuit à tapiner…Par Audrey Mukoko Muika
La première boulangerie solidaire a ouvert ses portes à Paris. Un moyen pour les personnes exclues du marché du travail de retrouver un emploi. par Antoine de Brun.
L’année 2010, année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Pourquoi ce choix ? Comment va t-elle être mise en œuvre ? Quels vont être les temps forts de cette année européenne ? Eléments de réponses avec Emmanuelle Roure, administratrice à la Représentation en France de la Commission européenne.propos recueillis par Florian Krzyzanowski
Pas facile d’afficher son visage lorsque l’on souffre de handicap. Mustapha et Fiorella ont souhaité rester anonymes. Comme bien d’autres en France, ils sont à la fois en situation de handicap et de pauvreté. Ils ont accepté de témoigner de leur quotidien. Rencontre. Deux rendez-vous pour deux handicaps très différents.par Christelle Demange