Cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient

Sans prévenir, Jana revient à Beyrouth chez ses parents après avoir renoncé aux études universitaires qu'elle suivait en France. Son malaise est alors persistant et intraduisible.

Lorsqu'elle apprend la séparation de ses grands-parents octogénaires après plus de 60 ans de vie commune, Lina Soualem part les interroger avec sa caméra pour accueillir une histoire de déracinement vis-à-vis de leur Algérie natale.

De 1959 à 1962, les Harkis sont ces hommes issus de la population algérienne utilisés par l'armée française d'occupation et abandonnés par l'État français à la fin de la guerre, les condamnant pour une grande part à une mort certaine.

En 1978, l'incendie criminel dans un cinéma d'Abadan contribua à la Révolution qui destitua le Shah d'Iran tout en faisant périr de nombreuses victimes.

Durant une journée de récolte de figues, des femmes partagent leurs sentiments, leurs appréhensions et se confrontent aux hommes, parfois réservés, dans un échange spontané et attentif mais aussi parfois dans le harcèlement à partir de leur position hiérarchique.

En 2004, Adil, 11 ans, doit faire face à une décision de ses parents qui va irrémédiablement changer son quotidien alors que son idole, Hicham El Guerrouj, fait face à l’adversité aux Jeux Olympiques d’Athènes.

Les Chebabs, ce sont des jeunes Palestiniens qui vivent dans le camp de réfugiés de Yarmouk dans le sud de la Syrie que le réalisateur Axel Salvatori-Sinz a rencontrés et filmés avant le déclenchement de la révolution et de la guerre civile en 2011.

De 1997 à 2002, Pascal Privet, dans une démarche anthropologique et humaniste, a filmé au Yémen au crépuscule, à l’heure où les émotions se libèrent, la musique, les chants et les danses de traditions yéménites multiséculaires.

En Israël, les divisions comme les tentatives de tolérance entre Palestiniens et Israéliens se développent à l’école. Tamara Erde a pris sa caméra pour suivre ce qui se dit dans les école juives, mixtes et palestiniennes sur les questions d’identité.

En Israël, les Mizrahim sont les citoyens qui ont été placés en périphérie de la société en tant que Juifs orientaux à la différence des Ashkénazes venus d’Europe. Michale Boganim plonge dans l’histoire de son père et retrace l’histoire méconnue d’une partie de la société israélienne discriminée.