Hispanofonía

Que choisiront les Espagnol·es lors des législatives anticipées du 23 juillet ? Les gauches brandissent la menace de l'entrée de l'extrême droite au gouvernement... sa visibilité accrue semble en tous cas le corollaire du réagencement des pôles du bipartisme.

De graves manques de proportionnalité et de nombreux abus de l'usage de la force ont été documentés dans de multiples publications sur les réseaux sociaux. On dénombre cinq morts au bout d'une semaine d'état d'exception.

La grève en cours depuis le 13 juin se poursuit pour exiger de meilleures conditions de vie dans les zones rurales. Parmi les revendications économiques du mouvement figurent notamment le blocage des prix des carburants et de certains produits agricoles, ainsi que la renégociation des dettes de la paysannerie autochtone.

Avec cette proposition de réforme, l’Espagne ouvre notamment la voie vers la reconnaissance du droit des travailleuses à un congé pris en charge par l’État en cas de règles douloureuses.

Ce discours a été prononcé à Madrid par Ione Belarra, –ministre des Droits sociaux et secrétaire générale de Podemos–, lors de la Conférence pour la Paix du 22 avril.

Annoncée la semaine dernière depuis une communauté autonome des plus conservatrices, l’alliance nouvelle des droites leur garantit à la fois un mandat régional et une feuille de route pour un potentiel partenariat à l’échelle nationale.

Le Parlement régional de Catalogne a adopté en janvier un décret dont l’objectif est de rendre hommage aux femmes victimes de tortures ou de féminicides après des procès en sorcellerie. La période concernée court depuis les dernières décennies de l’époque féodale jusqu’au siècle des Lumières.

Selon le dernier rapport publié par l'ONG Caminando Fronteras, cette région ultrapériphérique de l'Union européenne concentre plus de 90% des décès enregistrés entre l'Afrique et l'Espagne.

Chaque fois qu'une voie est davantage contrôlée, c'est une autre route, souvent plus dangereuse, qu'empruntent les candidat·es à l'immigration clandestine. Le renforcement du contrôle des frontières communautaires maritimes et terrestres au Maroc entraîne ainsi une réorganisation du trafic des migrant·es vers le sud-ouest du pays, via l'archipel des Canaries.