Stress, pression. Et parfois suicides... Cette édition s'adresse à tous ceux qui veulent débattre du travail, de ses nouvelles formes d'organisation et des pathologies qu'il peut engendrer. Elle vise
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à collecter des témoignages, à mettre en avant les travaux des chercheurs sur les conditions de travail et à faire connaître des intiatives intéressantes pour réduire le stress au travail.
Depuis les années 1980, les élites nous enferment dans la prison des esprits (1). Par exemple, la dette justifierait l’austérité et ce serait la seule réponse possible. Or, Joe Biden aux États-Unis, engage son pays dans une autre voie, estimant que le déficit public peut devenir la source d’un meilleur social et du plein-emploi.
Il n’est pas question dans cet article, de remettre en cause les six dimensions des risques psychosociaux expertisées par le Collège de Michel Gollac en 2009. Elles restent tout à fait d’actualité. Mais la prévention des traumatismes qu’elles engendrent reste à l’état de leurre. La prévention des risques psychosociaux est un vaste marché superficiel qui prospère sans exigence de résultat.
Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais. L'exemple de la Fonction publique est à l'image de l'action du gouvernement présidentiel. Le seul fait que des femmes du gouvernement et femmes députées encouragent la précarité et l’individualisation des salaires, témoigne du chemin qu’il reste à parcourir pour espérer l’égalité réelle.
Dans quelques années il n’est pas impossible que les mots « Imposture » et « Macronisme » soient considérés comme des pléonasmes. Un pouvoir qui annonce tout et qui fait son contraire ! Une imposture qui met « La République En Miettes » et la démocratie en pièces détachées. La loi sur la transformation de la Fonction publique, votée en 2019, illustre une facette de cette imposture.
Les mots ont du sens et lorsque je souhaite retrouver le sens des mots, il m’est familier d’aller consulter le dictionnaire de notre Académie Française. Les mots « distanciation sociale »font l’objet d’une note particulière de nos Académiciens que je reproduis ci-dessous. Le refus de se mêler à d’autres classes sociales devient-il le produit d'une paresse intellectuelle ?
La députée Charlotte Lecocq, vient donc de déposer- avec d’autres– une proposition de loi « Pour renforcer la prévention en santé au travail » ! Un projet qui ne reprend pas les bonnes idées contenues dans ses rapports sur la santé au travail, mais qui limite la perversion introduite par l‘Accord National Interprofessionnel signé entre certains syndicats et le patronat.
Si des employeurs comprennent que la santé au travail est un investissement et non une dépense, le MEDEF reste campé sur une vision du passé en muselant le dossier de la santé au travail par des artifices à la mesure d'un suppositoire : "beaucoup d’excipients pour peu de médicament". Une involution qui sera préjudiciable à tout le monde du travail.
« Le voyou de la République » était le titre du journal Marianne pour dénoncer le comportement de Nicolas Sarkozy en 2010. Depuis, les choses ne se sont pas arrangées. Aujourd’hui, ils agissent en bande organisée et Olivier Véran, va sans doute dépasser Sibeth Ndiaye dans le hit parade des absurdités gouvernementales. Voyez-plutôt.
Entre les discours du gouvernement et la réalité, la discordance est partout. Défendre l’hôpital public en supprimant des lits, ou bien encore, qualifier de « mort COVID-19 » tous les décès sur des personnes testées positives avant de décéder, sont deux exemples qui permettront de comprendre pourquoi le gouvernement sera à l’origine de la renaissance du printemps en 2021.
Dans ce texte je souhaite démontrer les écarts, la rupture, l'inadéquation entre les discours, les mesures adoptées par le gouvernement et la réalité des faits, tels qu'ils sont exposés par l’INSEE. À la fin de la lecture me voilà apaisé, y compris dans mon territoire de Saint-Pierre-et-Miquelon.