Les batailles de l'égalité

Carine Favier, présidente du Planning Familial, Nicolas Rainaud (Equilibres et Populations), Catherine Coutelle et Brigitte Gonthier-Maurin, présidentes des Délégations aux droits des femmes de l’Assemblée nationale et du Sénat ainsi que de nombreux autres élues et élus, alertent sur la féminisation de l'épidémie.

Secrétaire général du deuxième syndicat de la Martinique, la Confédération démocratique martiniquaise des travailleurs (CDMT), Philippe Pierre-Charles relance la bataille pour la reconnaissance des syndicats « d'outre-mer » et s'interroge: « Pourquoi les majorités successives, de droite et de gauche (...) n’ont-elles pas voté la loi fort simple qui règlerait ce problème d’élémentaire justice ? »

100 députés socialistes se disent favorables au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, mais aussi à l'ouverture de l'assistance à la procréation pour « toutes les femmes ». « Peu de lois marquent autant que celle-là une étape dans la marche du progrès. Nous savons combien cette réforme laissera l’empreinte de l’égalité sur le mandat de François Hollande et sur la génération qui portera son nom. »

« Assez de contrôle sur nos intimités dans une société où Laurence Parisot et ses amis sont les seuls à pouvoir se vanter de connaître réellement la liberté ! », clame Nordine Idir, secrétaire général du Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF).

A la veille de la Journée contre les violences faites aux femmes, dimanche 25 novembre, les vingt-cinq signataires de ce texte mettent en garde contre les choix du gouvernement et du Collectif national droit des femmes. « La pénalisation aboutirait simplement à faire disparaître la prostitution de l'espace public et à rendre encore plus défavorables la conditions des prostitué-e-s », affirment Véronique Dubarry, Eric Fassin, Stéphane Lavignotte, Janine Mossuz-Lavau ou encore Eleni Varikas.

« A coups de tergiversations [sur le mariage pour tous], vous et votre gouvernement donnez le sentiment d’être contraints de porter cette réforme de société et de ne pas en assumer le choix. » Par François Berdougo, militant de la lutte contre le sida et de l’égalité des droits.

« Cette mesure du mariage pour tous, c'est une mesure qui ne coûte rien. C'est une mesure de gauche. De justice sociale. De ces mesures qu'un président élu doit faire passer rapidement, quelles que soient les réticences, les oppositions, et ce, d'autant plus que vous saviez que la majorité de la population soutenait cette proposition. » Par Nicolas Martin, journaliste réalisateur.

« Renoncer au droit de vote pour les résidents étrangers, ce serait capituler devant les pires arguments, et laisser le champ libre aux peurs et aux haines. Nous n’avons pas le droit, plus le droit, de laisser cette victoire à la droite et à l’extrême-droite. » Par Francine Bavay, Michel Bock, Emmanuelle Cosse et Jacques Perreux, conseillers régionaux Europe Ecologie Les Verts d'Ile-de-France.

500 000: c'est le nombre de places en crèches que le gouvernement devrait créer durant le quinquennat pour que soit tenue la promesse de campagne de François Hollande. Car aujourd'hui, «60 % des enfants entre 0 et 3 ans sont gardés par leurs parents, et dans la majorité des cas par leur mère». Par Mathilde Bertrand, Magali De Haas, Julie Muret et Claire Piot, militantes d'Osez le féminisme !

« Ce n’est pas pour ça que vous avez été élu(e)s », dénoncent une centaine de personnalités (Daniel Cohn-Bendit, Myriam Martin, Olivier Besancenot, Patrick Chamoiseau, Pierre Laurent, Philippe Lioret, Martine Billard, Lilian Thuram, Richard Moyon, etc.), dans une pétition ouverte  à l'adresse de François Hollande et des élu(e)s de la majorité en pointant les reculs sur les contrôles d’identité, le droit de vote des étrangers, les régularisations: « C'est maintenant qu'il faut mettre  en chantier ces mesures qui feront qu’à l’avenir, l’immigration cessera de n’être considérée que comme "un problème"».