Parce qu'on a toujours préféré la démocratie corinthiane à la dictature du foot-business. Parce que Socrates restera à jamais l'icône absolue du foot de gauche. Parce que le capitaine de la seleçao1
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dans les années 1980 n'a jamais connu la victoire au mondial et que ça le rend encore plus magnifique. Parce que quand Socrates est venu jouer dans le championnat italien et qu'on lui a demandé ce que représentait l'Italie pour lui, il a répondu Gramsci. Parce qu'Antonio Gramsci a dit : « Le football est le royaume de la liberté humaine exercé au grand air ».
Pour toutes ces raisons, le Socrates Football Club est l'édition des journalistes et abonnés de Mediapart qui s'intéressent à la coupe du monde brésilienne. Même si Socrates et Gramsci auraient du mal à s'y retrouver dans le football d'aujourd'hui…
Les Pays-Bas ont livré une démonstration somptueuse face aux Espagnols. Mais peuvent-ils raisonnablement nourrir un quelconque espoir pour la victoire finale, avec un seul “Van” dans leur sélection ?
Au-delà d’une grossière erreur d’arbitrage, qui a gâché la fête et probablement peu interféré sur le cours d’une rencontre dominée par la « Seleção », au-delà des manifestions, aussi petites que violemment réprimées par des troupes militarisées, le match d’ouverture rappelle une nouvelle fois à quel point le Brésil est un « producteur de symboles ».
La coupe du monde commence tout juste, et au sein de Mediapart, elle promet d'être éprouvante pour qui aime le foot un peu trop primairement. Prenons le match d'ouverture, une victoire somme toute assez banale pour un pays hôte, avec le petit coup de main de l'arbitrage maison qui va bien. Un début de compétition qui laisse la place à la décontraction. Que nenni…