Parce qu'on a toujours préféré la démocratie corinthiane à la dictature du foot-business. Parce que Socrates restera à jamais l'icône absolue du foot de gauche. Parce que le capitaine de la seleçao
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dans les années 1980 n'a jamais connu la victoire au mondial et que ça le rend encore plus magnifique. Parce que quand Socrates est venu jouer dans le championnat italien et qu'on lui a demandé ce que représentait l'Italie pour lui, il a répondu Gramsci. Parce qu'Antonio Gramsci a dit : « Le football est le royaume de la liberté humaine exercé au grand air ».
Pour toutes ces raisons, le Socrates Football Club est l'édition des journalistes et abonnés de Mediapart qui s'intéressent à la coupe du monde brésilienne. Même si Socrates et Gramsci auraient du mal à s'y retrouver dans le football d'aujourd'hui…
Denis Saint-Amand, chargé de recherches du FNRS et maître de conférences à l’Université de Liège, mais aussi gardien de but au FC Jupille, nous a adressé ce texte sur les liens du football et de la littérature.
« Ce que je sais de la morale et de la vie, c’est au football que je le dois. Vraiment le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités. » C’est ainsi que s’exprimait Albert Camus, le 23 octobre 1957, alors qu’il assistait à la rencontre Racing Club de Paris contre Monaco dans l’antique Parc des Princes.
Le Brésil-Mexique de mardi a offert aux télespectateurs et aux footeux une nouvelle icône à vénérer dans le panthéon des goals sud-américains. Après son incroyable partition, Memo Ochoa, déjà connu par les supporters français (lire ici), y rejoint nombre de portiers mythiques, souvent atypiques et complètement barrés, devant lesquels il convient de s'incliner.
S'il est bien un joueur qui n'a pas la reconnaissance qu'il mérite, c'est bien Angel di Maria. L'argentin est un des plus beaux footballeurs de son temps, en ce moment bien plus que son compatriote Leo Messi. Lors de l'entrée en compétition de l'Albiceleste, face à la Bosnie, Di Maria a éclaboussé toute la rencontre de sa classe insolente. En fin de première mi-temps, il exécuta l'une de ses plus belles arabesques. Une "rabona", appelée en français un "coup du foulard"…