Parmi mes « hommages » il y a d’abord François Bégaudeau. Je le cite et mon titre est extrait de ses mots dans Histoire de ta bêtise.
Il y a également Damien Deville. Ce géographe a écrit d’excellents livres dont Entendre la Terre. Comme affiché sur la première de couverture, il a écrit la préface de mon récit.
La plus grande chose du monde, c’est de savoir être à soi : une pensée de Montaigne visée par Gaspard Koenig lors de son voyage à cheval en 2020, sur les traces du philosophe en 1580, de St-Michel-de-Montaigne à Rome. Notre vagabonde liberté en offre le récit, au rythme des régions traversées.
Si les humains ont tracé des signes avant d’évoluer vers de multiples écritures, il en est un qui a magnifié les mots en signes graphiques, sa langue étrangère disait-il, gravée, peinte, sculptée sur différents supports et par différentes techniques.
Ce roman d’anticipation nous plaque au miroir : « L’homme, pourtant si bavard, ne tire-t-il donc jamais aucune leçon de rien ? » Il faut croire que non parce qu’« il y a quelque chose […] qui nous pousse à la réduction de notre champ de conscience pour protéger nos habitudes. »
Une histoire souterraine du capitalisme et la possible fin de notre monde qu'il entraîne, par l'arrogance de ceux qui croient, parfois sincèrement, qu'il n'y a pas d'alternative à ce système.
Paru en 1968, Désert solitaire, « n’est pas un guide de voyage ; c’est une élégie. » C’est une Évocation magique, sensuelle et écologique du désert de l’ouest américain. C’est aussi le tombeau d’un monde sauvage à jamais domestiqué.