Le blog d'Emmanuel Rubio

Avec « I am inspired », le poète Anne-James Chaton expose une partie de son œuvre presque entièrement nourrie par l’obsession du ticket de caisse. Une manière, à partir d’une écriture empruntée, de déstabiliser les identités et de les confronter à leur enregistrement. Dans le regard porté sur ce qui nous entoure tout en restant invisible, une exposition aussi frappante que politique

Charles Pennequin, qui vient de faire paraître "Dehors Jésus" aux éditions POL, était en scène hier soir, accompagné de son complice, le guitariste Jean-François Pauvros. L’occasion d’un spectacle unique, porté par un corps dans tous ses états. Un face-à face avec l’irrémédiable… et le souvenir de toutes ces existences minuscules qui font notre monde.

Anne-James Chaton et Alva Noto présentaient hier à la Gaîté lyrique leur spectacle « Alphabet », associant poésie objective et musique électronique. Pour une immersion totale dans le tourbillon des lettres et le retour à une genèse fantastique des livres et du monde. Hors-pair.

« Jean-Paul Jungmann par lui-même, monographie d’un dessinateur d’architecture » paraît ce mois-ci aux éditions Sens&Tonka. L’occasion rêvée de saisir à l’œuvre la pensée par le dessin et de retrouver, en ces temps particulièrement troublés, le mouvement même de l’utopie.

Un livre à la croisée de l’architecture, de l’informatique et du cinéma… pour ausculter le devenir de nos villes.

A Paris, la pandémie n’a pas arrêté les projets de luxe. Rue Muller, à Montmartre, on s’apprête à détruire d’anciens bains-douches Art déco pour construire des appartements hors de prix.

Rencontre mardi 3 décembre, à 15h à la Cité de l'Architecture, avec Perrine Le Querrec, Jacques Demarcq et Michaël Batalla. De l'interrogation de la construction asilaire à celle des parcours des migrants en passant par l'arpentage de nos villes... la poésie se confronte avec les espaces contemporains.

Métro parisien. L'art d'avoir l’œil. Et de reprendre la communication en main.

A multiplier les panneaux de bois devant les vitrines, à se fermer à ses visiteurs indésirables, le centre-ville de Paris, hier, révélait ce qu’il est profondément : un lieu sans partage.