Il y a quelques années, quelques mois peut-être pour certain.e.s d’entre nous, cela aurait paru inenvisageable. Pourtant, nous avons décidé ensemble de nous investir dans le Parti socialiste. Nous souhaitons ici partager les raisons qui ont motivé ce choix.
Par Mila Jeudy, Adrien Peschanski, Adeline Rochet, Emmanuel Zemmour
Il y a quelques années, quelques mois peut-être pour certain.e.s d’entre nous, cela aurait paru inenvisageable. Pourtant, nous avons décidé ensemble de nous investir dans le Parti socialiste. Nous souhaitons ici partager les raisons qui ont motivé ce choix.
« L’union de la gauche pourquoi pas, mais pas avec la France Insoumise ». J’ai entendu ou lu cette phrase de la part d’électeurs progressistes, antiracistes, favorables à un plus juste partage des richesses. Mais le moment est trop important pour se cacher et, le jour venu, il faudra prendre la bonne décision.
Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.
Jeudi 15 octobre, de nombreux lycées du département de Seine-Saint-Denis organisaient des rassemblement pour dénoncer la situation des lycéens qui ne parviennent pas, malgré leurs efforts, à obtenir un rendez-vous à la préfecture pour déposer leur dossier de régularisation.
Depuis plusieurs mois, notre collectif s mobilise pour que cesse le traitement indigne des lycéens sans papiers en Seine-Saint-Denis.
Face au silence et au mépris de l'administration, nous appelons tous les collègues à se joindre à nous le 15 octobre pour une journée d'interpellation.
Voici le mode d'emploi pour vous mobiliser avec nous !
La poursuite de scolarité des bacheliers étrangers est conditionnée à l’obtention d’un titre de séjour. Ils remplissent tous les critères de régularisation mais la préfecture organise une pénurie de rendez-vous qui les empêche de déposer leur dossier. En dépit du droit, Lana et des centaines d'autres vont devoir renoncer à leurs études et à mener une vie normale.
Depuis quelques jours, je suis contacté par des journalistes pour donner mon avis sur le fait que l’UNEF ne condamne pas une de ses représentantes locales parce qu’elle porte un voile.
Un poing bien serré en plein dans le ventre. Ça fait mal, et pourtant ce n’est pas le premier. Elles nous en ont mis déjà des claques les copines, les connaissances, les sœurs, les militantes, les amies, les amies d’amies. Pas assez faut croire. Ca piquait toujours un peu. Parfois on se sentait con. D’autres fois, on leur en voulait secrètement de casser l’ambiance.