Espace de contestation et de provocation pour faire vivre l'insoumission contre les chants de sirènes des toutologues, de publicistes qui forment les PME (Politiques, les Médias, Experts) de la pensée1…
indigente.
Voici le plan d’une tribune en deux parties qui magnifie les axes d’une écologie de la responsabilité en identifiant les pistes d'une innovation sociale capable de briser le cycle de l'invariance séculaire du collectif haïtien. Enchevêtré dans un certain art de la survie, entre turbulence et urgence, il célèbre la résilience qui n'est que la malice d’une errance en fête, fossoyeuse d’intelligence.
L'intelligence artificielle veut raccourcir le temps humain de la décision par relais d’algorithmes qui automatisent pour l’homme des choix prédéfinis pour être propulsés à grande vitesse dans le vide de sa pensée, désormais colonisée par des objets connectés. Mais ce temps raccourci n’augure-t-il pas pour l’homme, privé de ses sens, un monde en pire où le profit sera meilleur pour la croissance ?
Pour répondre aux narratifs présentant Haïti comme un shithole, ce texte incite à sortir du piège des complaintes victimaires pour transformer les indignations collectives en colères intelligentes. Sur fond de contextualisation insolente, il questionne : un collectif, confortable dans son errance, entre malice assumée, culture enfumée et conscience effondrée, peut-il assumer dignement son destin ?
Dans le chaos permanent entretenu par l’Occident sur la planète, pour maintenir son monopole sur les ressources naturelles et dominer les peuples, se dessine la trame d’une immonde et terrifiante barbarie. C'est la lecture que nous faisons des évènements qui s'entrechoquent en spirale indigente depuis la Crise de la COVID19 jusqu'aux escarmouches de l'OTAN contre son allié allemand.
L'effondrement vu depuis un shithole
dans le contexte d'un automne jaunissant annonciateur d'un hiver abondant.
Ce texte est inspiré d'un chant libre de droit sur youtube
Et si on abordait la théorie de l'effondrement d'un point de vue systémique, pour ainsi dire humaniste et non civilisationnel, en englobant dans l'analyse les intérêts des peuples qui sont les victimes des succès qui ont fait l'abondance de cette civilisation qui risque de s'effondrer. Un point de vue minoritaire qui ne peut que provoquer les indigents, et qu'il faut pourtant assumer.
Quand les voix autorisées et puissamment médiatisées s'élèvent pour décréter la fin de l'abondance en Occident, il y a manifestement des échos intelligibles d'une résurgente barbarie qui laissent augurer des saisons indigentes en floraison imminente et foisonnante.
Dans le creux de nos colères et la crète de nos aigreurs, comme une onde insolente réglée sur une invariante impertinence, rappelons que si les cheminées, qui surplombent les fumiers et libèrent les volutes des cendres des ordures calcinées, sont des succès certains pour les étouffoirs communicants, il y va autrement quand on cherche une bouffée d’air éthique pour respirer et vivre dignement.
Dans ce second acte, je viens prouver que la suffisance académique et culturelle, qui se pare des habits de l'inquisition pour voir aigreurs et frustrations dans toute pensée dissidente et toute critique, est au fond une lourde incompétence et une médiocrité profonde.
Ce texte est la première d'une série de trois qui cherche à montrer comment un certain succès académique et médiatique a été fabriqué, ces 30 dernières années, comme Variable d'endettement éthique d'un ajustement culturel promu par le capitalisme sauvage pour pérenniser le néo-libéralisme. Variant de la guerre cognitive, il altère les processus de compréhension et rend humainement vulnérable.