Pour cette rentrée littéraire, et plus de quarante ans après la publication de « Ludmila ou le Violon de la mort lente » (ENAL, 1986), l’écrivain Anouar Benmalek revient dans « Irina, un opéra russe », l’un des rares romans qui donnent à voir la Russie soviétique par le biais du regard d’un ancien boursier algérien, à une passion ancienne, intime : la civilisation russe.
« Gaza, une guerre coloniale » est un ouvrage pluridisciplinaire qui démontre de façon quasi irréfutable que l’événement du 7-octobre n’est pas « Le Jour zéro » du surgissement d’une violence démesurée, mais le résultat d’une oppression séculaire impunie, encouragée, épaulée et financée par nombre d’États aussi bien arabes qu’occidentaux.
Anouar Benmalek vient de publier « Irina, un opéra russe ». L’un des rares romans qui donnent à voir la Russie soviétique par le biais du regard d’un ancien boursier algérien.
Avec la publication du dossier intitulé « Les Kabyles. Un peuple debout » (14/08/25) dans l'hebdomadaire Le Point, les propagandistes du « rôle positif de la colonisation » peuvent encore compter sur la profonde « reconnaissance » de leurs très obéissants (dés)informateurs indigènes.
Hajar Bali saisit avec une grande maîtrise littéraire la beauté d’une société algérienne contemporaine qui se lève contre des décennies de léthargie politique et culturelle.
Pour la collection « Ma nuit au musée » des éditions Stock, Kaouther Adimi dialogue avec les toiles de l’artiste Baya, qui font ressurgir ses souvenirs de l’Algérie des années 1990.
De la ville d’Alep à celle d’Alexandrie, en passant par Samarcande, Yahia Belaskri signe un passionnant voyage qui raconte avec un humanisme profond la longue résistance du peuple arménien face à une effroyable entreprise d’annihilation et de négationnisme historique.
Éric Fassin démontre que les offensives politico-médiatiques orchestrées par les néoconservateurs français contre les savoirs critiques et les libertés académiques s’inscrivent dans une bataille idéologique éminemment réactionnaire et antidémocratique.
Sinan Antoon replonge dans l’histoire récente de l’Irak à travers les vies déchirées de deux exilés irakiens installés aux États-Unis. Une méditation saisissante sur la complexité des mémoires d’un pays devenu étranger à lui-même et sur le chaos des guerres interventionnistes.