Il est temps de ne plus avoir la gauche honteuse. L'époque, la société, la planète le réclament. Je propose sur ce blog des éléments d'analyse pour comprendre comment nous sommes arrivé·es à cette situation,1…
et des pistes pour faire advenir le modèle de société désirable auquel nous prétendons et que nous défendons.
En refusant de nommer un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire et en encourageant le PS, EELV et le PCF à négocier la mise en place d'une coalition, Emmanuel Macron place la gauche devant un choix crucial. Qui n'est pas celui qu'il croit.
Paradoxalement, alors que leur préparation avait été beaucoup critiquée du côté progressiste et écologiste de l'échiquier politique, les JO de Paris 2024 se sont révélé être de formidables alliés dans le combat culturel que mène (et, pour l'instant, perd) la gauche. Retour sur ce basculement que plusieurs avaient prédit.
Le militantisme ne doit pas être un sacerdoce. Il nous appartient collectivement de faire vivre la « joie militante » dans nos organisations et nos engagements.
En politique, il n'ya pas de « main-d'oeuvre non qualifiée ». Alors pourquoi ne laisserions-nous pas les militant·es déterminer les actions qu'ils et elles souhaitent mener ?
Les militant·es politiques souhaitent de plus en plus peser concrètement sur la ligne de leur parti politique. Un besoin de démocratie qui fait écho au projet politique que nous portons. Comment réussir à concilier cette envie d'horizontalité avec l'efficacité du modèle vertical ?
Marronnier des marronniers quand on s'intéresse à la réussite électorale de notre camp politique : l'union de la gauche. Comment la faire ? Sous quelle forme ? Je propose une consolidation autour de 2 ou 3 grands partis, qui savent se réunir lors des rendez-vous électoraux.
La gauche doit se réinventer pour faire face aux défis qui se présentent à elle. Quelle forme d'organisation ? Quel rôle pour les partis ? Comment construire les liens avec la « société civile » ?
Nous subissons, à gauche, une dissonance cognitive qui nous est propre, une tension entre d'une part ce qui nous semble être la « bonne » politique (le travail et les arguments de fond) et la « mauvaise » politique (la communication, la stratégie électorale). Une faiblesse au vu des règles du jeu électoral de la Vème République.
C'est peut-être ce que nous savons faire le mieux à gauche : fragmenter notre camp politique. Recherche de "pureté idéologique" qui engendre la multiplication des partis politiques ou atomisation de l'engagement qui provoque un découplage des luttes politiques, associatives ou syndicales, et si c'était là notre principale faiblesse ?