Depuis plus de 30 ans, Calais est une ville de passage pour les migrants voulant gagner la Grande-Bretagne. La politique de l'état français est constante : tenter de les chasser ou de les invisibiliser.…
La survie de ces migrants dépend presque entièrement des associations humanitaires, elles-mêmes sous la pression de l'état et de la police
A Calais, les autorités viennent de remettre la pression sur les associations d’aide aux migrants. Elles n’ont pas oublié le projet d’Emmanuel Macron : éloigner les bénévoles des migrants et décourager ces derniers par tous les moyens de rester près de la frontière.
Désolé, Monsieur Macron, votre visite fracassante à Calais et votre sommet franco-britannique, n’auront rien réglé de la situation calaisienne. Voici pourquoi, en 11 explications
Le préfet du Pas-de-Calais envoie sa police éplucher les comptes de l’Auberge des Migrants, après avoir menacé, en vain, de fermer sa cuisine pour des raisons d’hygiène !
Témoignage d'Anne Malaud, volontaire française, sur un événement survenu le 1er juin 2017. Une distribution de repas empêchée par la police. Une bénévole arrêtée. 22 heures de garde à vue.
La promesse faite aux réfugiés pour qu’ils acceptent de quitter Calais n’est pas tenue. Des préfets tentent d’expulser les réfugiés ayant laissé leurs empreintes en Italie ou en Grèce. A l’exemple des manifestants toulousains du 22 décembre, il faut demander la fin des contraintes qui pèsent sur ces demandeurs d’asile.
En sous-estimant la population du camp de Calais avant l’évacuation, et en oubliant les arrivants de dernière minute, la préfète du Pas-de-Calais a tenté de masquer l’évaporation de plus de 4 000 réfugiés.
La communication du gouvernement surestime le nombre de personnes du camp de Calais mises à l’abri, et oublie de parler de la dispersion d’habitants du camp vers Paris ou ailleurs.
Le gouvernement ne dévoile pas son plan. Dans l’angoisse, des réfugiés s’en vont. Il n’y a pas de vrai plan pour les mineurs isolés. La catastrophe est imminente.