Les attaques en règle contre les sciences sociales ont un sens politique. S'il n'est pas question de les considérer comme hors d'atteinte de toute critique, les attaques dont elles sont l'objet sont fréquemment instrumentalisées par les pouvoirs autoritaires, en France et ailleurs.
Tout se passe comme si le ministère fonctionnait sur deux registres distincts : l'un, celui de l'imposition à marche forcée d'une conception de l'institution fondée sur des principes proches du New Public Management ; l'autre, une ignorance même pas dissimulée de ce que l'on appelle communément le terrain
La conception jacobine de l'équité qui prévaut dans les antichambres de la République et dans l'administration scolaire tue les initiatives, méconnaît les contextes locaux et en fait sert d'alibi à une gestion strictement comptable, à courte vue.
Le démembrement de la région Grand Est aurait au moins le mérite de la clarté. Pour le reste, rien n'est sûr vu la manière dont s'engage le débat politique.
Il serait temps de cesser de confondre mémoire et Histoire et de redonner clairement à chacune sa place pour faciliter le dépassement de la douleur pour entrer dans la connaissance et la compréhension...
il est peut-être temps de saisir l'occasion de repenser la place du numérique dans la pédagogie. Faire face aux contraintes de la lutte contre l'épidémie est une occasion à ne pas manquer.
La réalité est que le gouvernement et la commission européenne ne font que répondre aux pressions des éleveurs industriels qui refusent la vaccination et préfèrent voir abattre leurs bêtes et toucher les subventions plutôt que de vacciner et assurer un suivi sanitaire, opérations qui coûtent cher.