Le blog de Frédéric PIC

Ce qui se serait dit si c'était la gauche qui avait laissé un trou de 50 milliards ?

Israël se défend, Israël est en permanence agressé, Israël assiégé à droit à sa sécurité, que ne l'a-t-on entendu servi à toutes les sauces. Aujourd'hui porté par son hubris destructrice, NETANYAHU lui-même le proclame : « je suis invincible, je peux frapper qui je veux ou je veux, quand je veux ». Il signe ainsi le vrai caractère de sa sale guerre.

Créé par les « rebelles » de LFI dès avant les européennes, l'APRÈS se veut un « outil de construction » d'une nouvelle force politique à gauche visant clairement des objectifs électoraux. Son statut reste à déterminer. Par rapport au NFP d'une part. Et comme objet politique : partidaire ou mouvement citoyen ?

Nous allons donc avoir droit à un 5ème show d'autosatisfaction dans le cadre de JO, avec la « parade des champions ». Mais qui parade exactement, et au nom de quelles valeurs ?

Merci à Ciceron de nous avoir offert cette interpellation  :« Jusque à quand, Catilina, abuseras-tu, enfin, de notre patience ? Combien de temps encore serons-nous le jouet de ta fureur ? Jusqu’où s’emportera ton audace effrénée ? » ...que je trouve personnellement on ne peut mieux adaptée à notre enfant-roi.

Aux jeux olympiques de la politique, plus question de fair-play, place aux mauvais joueurs. Les perdants sont les gagnants, expulsant sans vergogne les lauréats du podium. Même l'essentiel supposé – participer – est refusé aux vainqueurs par ukase du tricheur en chef. La rue sera-t-elle le dernier recours, E.MACRON le souhaite-t-il pour s'en sortir en la réprimant ?

Chacun a bien compris qu'en refusant de nommer Lucie CASTETS 1ère ministre (et les palinodies du NFP n'y changent rien, elle s'impose) E.MACRON entendait refuser d'avoir tort et profiter abusivement de ses prérogatives pour tordre le cou à la démocratie et agir non dans l'intérêt commun mais dans le sien propre et celui de sa coterie.

Je ne sais ce que l'Histoire retiendra d'Emmanuel Macron. Après 7 ans durant lesquels nous avons subi son « l'état c'est Moi », voilà qu'il nous joue « Après moi le déluge ». Mais loin d'avoir l'aura du monarque que l'on sait, ce roitelet – astre de pacotille - qui ne nous éclairait pas davantage qu'une lampe de poche, menace aujourd'hui de nous plonger carrément dans les ténèbres .

Qui l'eût cru ? MACRON socialiste, et François Bayrou "plus à gauche que MACRON", ce qui ouvre la porte à toutes les hypothèses...

Dans cette campagne où tous les coups sont permis, le RN a été à juste titre dénoncé, mais a reçu des soutiens sans complexe. De façon déjà surprenante, LFI a été tout autant diabolisée. Mais a de plus été honnie de tous, y compris de ses partenaires, Comment et sur quels jeux de pouvoir sous-jacents s'est donc imposée cette « évidence » d'une LFI « mal absolu » ?