« Viva Mexico ! » C’est le cri lancé chaque année, le soir du 15 septembre, par le chef de l’Etat mexicain à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance en 1810. Lundi, la cérémonie d’ordinaire festive a tourné au drame, concentrant les maux d’un pays, victime à la fois de l’instabilité politique et de violences sans précédent.
La 17ème conférence mondiale sur le Sida s'est ouverte officiellement dimanche soir à Mexico. Jusqu'à vendredi prochain, 23 000 participants, chercheurs, médecins, représentants d'associations et autres personnalités internationales, débatteront ensemble des avancées et des défis pour enrayer l'épidémie.
L’atmosphère de frayeur au Mexique est montée d’un cran, le 17 juillet dernier, après les révélations du quotidien El Universal sur les liens entre les cartels de la drogue et des organisations islamistes iraniennes.
Le mouvement de guérilleros mexicains, EPR (Armée populaire révolutionnaire), fustige Ingrid Betancourt d'« héroïne moderne de l'extrême droite », suite aux déclarations de l'ex-otage sollicitant l'aide du président mexicain, Felipe Calderon, dans le conflit qui oppose le gouvernement colombien aux FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie).
Le 8 juin, Florence Cassez a entamé son 31ème mois de détention au Mexique. Cette Française de 33 ans, condamnée à 96 années de prison pour complicité d’enlèvements, clame toujours son innocence.
Les journaux mexicains n’ont pas froid aux yeux. Hier, le quotidien La Prensa n’a pas hésité à publier en « Une » la photo d’un cadavre décapité avec une tête de porc vissée sur le cou