En plein collapsus démocratique européen, je viens d'être, comme beaucoup, d'entre nous destinataire d'un spam émanant d'un certain "Institut pour la Justice."..
Le bilan de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République et comme ministre de l'intérieur n'est pas celui de lutte contre la délinquance. Le bilan de l'organisation et la gestion des forces de sécurité publique publié en juillet 2011 par la Cour des Comptes démontre le fiasco de la politique mise en oeuvre en terme de lutte contre la délinquance
Nous avons eu l'ordre juste de Ségolène Royal en 2007; il s'agissait non seulement de remettre de la mesure dans les outrances sécuritaires d'un ministre de l'intérieur devenu candidat à la présidentielle, mais justement de suivre ses traces en terme de dispositifs sécuritaires à l'égard notamment des jeunes... Cette thématique a repointé son nez cette année
Créée dans les années 1980, la peine de travail d'intérêt général est une peine de substitution à l'emprisonnement, c'est-à-dire qu'elle remplace l'édiction d'une peine d'emprisonnement ferme. La non-exécution d'un TIG se transforme immédiatement (ou à cours terme) en peine d'emprisonnement ferme.
Le 8 octobre 2011 va se tenir à GRIGNY (69) le premier forum national de la désobéissance civile. Il n'est pas question, ici, de disserter du fond du débat dont le terme phare désobéissance doit s'entendre sous diverses acceptions...
Fin juin 2011, la Cour des comptes a publié un rapport intitulé: «L'organisation et la gestion des Forces de sécurité publique». Adoptant comme période d'étude les années 2002/2010, ce rapport tire en réalité le bilan des années Sarkozy. L'analyse faite par les Chambres régionales des comptes dans 52 villes de quatre régions françaises et leur diagnostic final n'est pas pour nous surprendre
Les affaires en cours culminent et enserrent l'exécutif présidentiel jusqu'à ce que l'on apprenne ce soir que l'Elysée aurait eu accès à tout ou partie du dossier....ou des dossiers les plus sensibles actuellement.Un vent de panique s'empare du pouvoir....Tous les commentateurs parlent d'atteinte à la séparation des pouvoirs...sauf que cette séparation entre le judiciaire et l'exécutif n'existe pas dans notre République. Le pouvoir judiciaire n'existe pas: ce n'est qu'une autorité.
Le nombre de pauvres ne cesse d'augmenter (8, 2 millions en 2009). Il sont la plupart du temps sujets à diverses tracasseries. Peut-être plus que "tout le monde" ils se trouvent en justice…
Alors que le film Présumé coupable relatant la tragédie judiciaire de l'affaire d'Outreau sort dans les salles, il convient de s'interroger sur ce drame et ce qu'il nous renseigne de l'institution judiciaire.