Le blocage des sites porno tourne à la vaste blague en Inde. Résumé des épisodes précédents : vendredi 31 juillet, le gouvernement Modi ordonne en catimini à tous les fournisseurs d’accès à internet de fermer quelque 900 sites, au nom de “la morale” et de “la décence”. Dans le tas, plusieurs adresses se retrouvent étrangement black-listées en Inde et ailleurs dans le monde, comme celle du journal français "Le Dauphiné Libéré".
Après avoir interdit la vente et la consommation de viande de boeuf, le gouvernement nationaliste hindou du Maharashtra caresse maintenant l’idée de bannir l’alcool.
Ceux qui pensaient assister au dénouement du feuilleton Rafale en Inde en sont pour leurs frais. Souvenons-nous, c’était le 10 avril dernier. Au terme de trois ans de négociations rocambolesques, Dassault Aviation recevait une commande de 36 Rafale des mains du premier ministre indien, Narendra Modi, en visite à l’Elysée.
Une célèbre avocate de Bombay accuse le gouvernement dirigé par Narendra Modi de faire pression dans une affaire de meurtre de musulmans où les accusés sont des fondamentalistes hindous.
Le bilan du “scandale de la gnôle” commence à être réellement terrifiant. En huit jours, une centaine d’habitants de Bombay sont morts empoisonnés par de l’alcool frelaté. Ces derniers résidaient tous dans le slum de Malwani, dans le quartier nord de Malad West.
Il n’y a pas qu’à Paris que les Uber et autres sociétés de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) mettent en colère les taxis ordinaires. Pendant que les taxis parisiens font la grève et jouent aux escargots sur le périphérique, à Bombay, ce sont les autorickshaws qui grognent et serrent les coudes.