Rahul Gandhi a plutôt bien réussi son retour sur la scène politique indienne. Porté disparu depuis près de deux mois, le vice-président du Parti du Congrès - dont on s’étonne qu’aucun journaliste local n’ait cherché à percer le mystère de ce “congé sabbatique” qui l’aurait porté en Thaïlande - est réapparu dimanche 19 avril à Ramlila Maidan, le terrain bordant Old Delhi où se déroulent tant de meetings.
Le Premier ministre indien attend de sa visite en France que les liens économiques se resserrent avec son pays, notamment dans l’industrie manufacturière et le nucléaire.
Les fondamentalistes hindous ont du s’étrangler en lisant l’étude qu’un centre de recherche américain vient de publier. On y apprend qu’avec leur taux de natalité très élevé, les musulmans seront 310 millions dans le sous-continent en 2050.
L’actualité nous oblige à ajouter un post-scriptum au dernier billet posté sur ce blog, à propos des interdits en tous genres qui se multiplient en Inde depuis la victoire des nationalistes hindous aux élections générales du printemps 2014.
Poster sur sa page Facebook des commentaires négatifs à propos d’un chef de parti politique ou d’un ministre peut mener au cachot. Pas en Chine, où le réseau social n’est même pas accessible aux internautes, mais en Inde, la fameuse “plus grande démocratie du monde”.
La descente aux enfers du Parti du Congrès n’en finit pas. Voilà Manmohan Singh, premier ministre de l’Inde jusqu’à la déroute électorale de son camp en mai 2014, convoqué par le Central Bureau of Investigation (CBI) dans le cadre de l’enquête touchant aux concessions de mines de charbon attribuées illégalement, en 2005,
Or donc, les habitants de l’Etat du Maharashtra n’ont plus le droit de manger de viande de boeuf. Aux premiers jours de mars, sous la pression du gouvernement de Narendra Modi, le président de l’Inde, Pranab Mukherjee, pourtant adhérent au Parti du Congrès (opposition), a promulgué une loi étendant aux boeufs et aux veaux l’interdiction d’abattage qui s’appliquait déjà aux vaches.
Le premier ministre indien a reconnu publiquement le droit de chacun à choisir sa religion. Il a vendu aux enchères le costume à 14.000 euros qu’il avait enfilé pour recevoir Obama fin janvier. L’humiliation subie par le BJP aux élections locales à Delhi y est sûrement pour beaucoup.
En réaction à l’intention du gouvernement Modi d’instaurer une TVA nationale uniforme, le parti nationaliste marathe qui dirige la municipalité de Bombay menace de coupes drastiques les budgets de l’éducation, des routes et de la collecte des ordures.