Catherine Mathieu et Henri Sterdyniak font ici un bilan du débat sur la réforme des règles budgétaires européennes. Contre les projets qui maintiennent des normes numériques sans fondement contrôlés par les instances de l'UE, ils plaident pour une coordination ouverte (sans norme préalable) permettant à chaque pays de financer ses dépenses courantes et la transition écologique.
Une note du CAE reprend le projet de "monnaie-hélicoptère". Pourtant, ce n'est pas à la Banque centrale de faire de la politique budgétaire. Elle n'a ni la légitimité, ni la compétence pour faire des transferts aux ménages. Elle porterait une partie de la dette publique ; son bilan serait déséquilibré.
Une fiche de lecture de : « La transition monétaire, Pour une monnaie au service du bien commun » de Jézabel Couppey-Soubeyran et Pierre Delandre[1]. Nous montrons le caractère illusoire de la proposition de "monnaie permanente libre de contrepartie".
Le quotient familial est une composante obligée de l’impôt progressif ; la baisse du produit de l’impôt sur le revenu est une conséquence logique de la mise en commun des revenus dans le couple (partage qui réduit les inégalités de revenu) et surtout de la baisse du pouvoir d’achat des familles lorsqu’elles ont des enfants.
L' ouvrage présente la Théorie Monétaire Moderne, version actualisée de la finance fonctionnelle, avec ses points forts (ela critique de l'obsession de la dette publique, le plaidoyer pour une politique budgétaire plus expansionniste) et ses limites (la croyance en l'annulation de la dette par la création monétaire, la négation du rôle de l'impôt, une illusoire garantie de l'emploi).
Il ne faut pas que les citoyens s'imaginent qu'il n'y a d'autre choix que l'austérité (économiquement et socialement désastreuse) et une pseudo-annulation de la dette publique (fictive et irréalisable).
Le taux de pauvreté des jeunes adultes est élevé. Ils sont particulièrement victimes de la crise sanitaire. Repenser les aides aux 18-24 ans est nécessaire. Plutôt que le RSA jeune, nous plaidons pour une allocation d'insertion et la hausse des bourses étudiantes.