Une soixantaine de parlementaires, pour l'essentiel des députés LaREM, ont lancé une consultation pour penser « Le jour d'après ». Ils se réclament du « plan de sauvegarde mis en oeuvre par le gouvernement », dont ils soutiennent « la réactivité et l’efficacité. »
Même si nous sommes encore loin d'être sortie d'affaire, les points de vue sur ce que sera, ou devrait être, « le jour d'après » se multiplient. Selon ce qu'on aura retenu de cet épisode dramatique, s’échafaudent des scénarios sensiblement différents quant aux rôle des humains avant et après la crise sanitaire.
Depuis le début de la crise sanitaire, les décisions et les déclarations de Macron et de son gouvernement ont été incohérentes et contradictoires. Il reste encore à en expliquer les raisons.
L’universalité du combat antiraciste n'interdit pas de désigner, dans telle ou telle condition historique, un racisme dominant, marqueur d'une régression sociale plus large. L'antisémitisme a été dominant pendant des siècles. Aujourd'hui, il a perdu de son intensité. Par contre, le racisme antimusulman a pris une dimension systémique que le terme islamophobie est le plus à même de désigner.
Le concept d'intersectionnalité est un puissant outil pour réinterroger les luttes féministes et antiracistes. Leur efficacité et leur cohérence ont tout à y gagner.
Réfugié.e.s. Le 21 janvier un rapport de onze experts a été rendu public. Il est intitulé : « Pour des politiques migratoires conformes à toutes les exigences de la République »
La politique migratoire du chef de l'Etat ne relève pas uniquement de motivations politiciennes et électoralistes. La raison en est aussi idéologique, tant la pensée macroniste est imprégnée de l'idée de la suprématie de la civilisation blanche et chrétienne.
Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie.