Deux textes, initiés par des figures connues d'organisations qui contestent, plus ou moins radicalement, le monde d'avant, appellent à se rassembler pour construire des dynamiques collectives. Toutes les composantes de la gauche politique y figurent, à l'exception notable de France insoumise.
L'État devrait assurer, pour une part déterminante, la régulation de la création des richesse et de leur distribution. Cette verticalité devrait être assujettie à une horizontalité qui renvoie au rôle des « communs ».
Le rôle de l'État au service de l'humain a été réhabilité. Pour autant, des modèles d’appropriation sociale plus diversifiée que la seule propriété publique étatique s'imposent.
Alors que la bataille du « jour d'après » s'aiguise, des personnalités connues de la gauche et de l'écologie concoctent au sein de cercles étroits des stratégies de diversion, en vue de la présidentielle de 2022.
Libertés démocratiques. Les arguments développés ici sont, pour l'essentiel, empruntés aux analyses de Paul Alliès, professeur émérite à l'université de Montpellier, doyen honoraire de la Faculté de Droit, président de la Convention pour la 6° République (C6R).
Il n'y a rien à attendre du néolibéralisme. Il faut changer de paradigme civilisationnel. Les forces collectives doivent y travailler ensemble et solliciter toutes les forces individuelles disponibles. Tout peut commencer dès « le jour d'après ».
Dans son allocution du 13 avril, le président de la République a prononcé onze fois « 11 mai », ce qui ne pouvait être compris que par la sortie du confinement à cette date. Tout faux ! est venu dire le lendemain son ministre de l'Intérieur.
De nombreuses personnes se sont émues d'un article signé du journaliste Alexandre Kauffmann, paru dans le Monde du 10 avril : « Avec le coronavirus, le retour des « corbeaux ».