L’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a publié 25 nouveaux noms de personnes tuées dans le soulèvement national qui a embrasé 182 villes d’Iran. Elle avait déjà publié 154 noms. De cette manière, le nombre de noms de victimes rendus publics jusqu’à présent se monte à 179. Il est impératif d’envoyer des missions internationales pour voir les personnes arrêtées.
L'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran a annoncé que le pouvoir en Iran a tué plus de 300 manifestants à travers le pays. Le nombre de victimes est bien plus élevé et le régime tente de dissimuler l'ampleur de ses atrocités. Les corps de nombreuses victimes ont été transportés collectivement des hôpitaux ou du lieu de la mort par les pasdaran vers des lieux inconnus.
Le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a ordonné aux gardiens de la révolution et aux autres forces répressives d'ouvrir le feu sur les manifestations à travers l’Iran. Le nombre de manifestants tuées ne cesse d'augmenter. Le régime a aussi complètement coupé Internet pour dissimuler l'ampleur du soulèvement et l'ampleur de sa répression.
Des slogans " A bas le dictateur", "Rohani dégage !" ... sont lancés. Les forces de répression sont intervenus parfois en tirant sur des manifestants. On signale déjà huit morts parmi les manifestants. Le mouvement déclenché hier a prix de l'ampleur aujourd'hui à Téhéran et en province
Depuis quatre décennies qu’ils exercent leur domination absolue en Iran, réprimant les libertés des citoyens et exportant le bellicisme et le terrorisme à l’étranger, les mollahs n’ont presque jamais été sanctionnés pour leurs crimes. Ce silence, mêlé à la complaisance des dirigeants occidentaux a été compris par les mollahs comme un encouragement pour poursuivre leur crimes.
La visite de Javad Zarif, ministre iranien des Affaires étrangères, à Paris, a été ressentie comme une insulte par les familles des personnes exécutées en Iran. Il a été confronté par de multiples protestations d’Iraniens de la diaspora pour ses crimes contre la population en quarante ans de régime islamiste.
Lorsque le ministre iranien des Affaires étrangères des mollahs, Mohammad Javad Zarif, visitera la France ce vendredi, il peut s'attendre à d’importantes protestations de la part des exilés iraniens vivant en Europe et des défenseurs des droits de l'homme.
Plusieurs milliers de personnes se sont réunis en Albanie, à Achraf 3, près de Tirana, à l'invitation de l’opposition iranienne, pour assister à des conférences et à une exposition sur les 120 ans de lutte pour la liberté en Iran.
La sphère médiatique se fait l’écho de l’escalade des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis sur fond de sanctions économiques. La ‘problématique iranienne’ souffre d’une polarisation du débat exclusivement centrée sur la légitimité de telles sanctions portées par la politique de Trump. A aucun moment, ces médias ne relèvent la position du peuple. Ses souffrances, ses espoirs….
A Bruxelles le 15 juin, place Schuman, la diaspora Iranienne se retrouvera avec ses soutiens internationaux pour demander à l’Union européenne de mettre fin à sa politique de complaisance avec l’Iran. L’Union Européenne doit cesser d’entretenir des relations commerciales et d’aider la tyrannie des gardiens de la révolution.