On me demande pourquoi j’éprouve le besoin de discuter publiquement du congrès du NPA. Je pourrais aussi bien le faire « en interne ».Tout d’abord, je fais ce que je veux, il n’y a pas de règle supérieure ni de gardien de la loi.
Ce que j’espère souligner dans cette série de billets à propos du congrès du NPA c’est la perte du sens des réalités qui mine ses débats alors même que son lancement promettait de partir du réel, de la base, des faits et gens.
Au lieu de débats archéo-ésotériques faisant référence à la réalité au passage, mais babillés en une syntaxe de café du commerce (il n’y a aucun travail, aucun chiffre, aucune étude dans ces textes pour la plupart appuyés sur des considérations personnelles, des affirmations subjectives et un vocabulaire paléontologique) de quoi le NPA devrait-il se saisir aujourd’hui ?
L’ancien candidat NPA à la présidentielle a donc démissionné de la direction du parti (de l'exécutif, non du "parlement" et il continue toutes ses activités dont la représentation du NPA dans les luttes) avec des arguments tout à fait recevables entre autres sur l'absence du collectif. On peut regretter simplement qu’il n’appelle à rien de collectif et se cantonne dans un acte… individuel (une tendance s'était constitué au congrès précédent tentant à sa façon de poser ces questions, décriée et vite effacée).