La récente sortie en poche de L’Anti-livre noir de la psychanalyse de Jacques-Alain Miller invite à examiner les petits textes qu’il contient. Le titre est une mystification : le livre n’est que le recyclage d’un “Forum anti-TCC” organisé 5 mois AVANT la sortie du "Livre noir de la psychanalyse". Il ne répond pas du tout aux critiques fondamentales détaillées dans le fameux "Livre noir".
Ceux qui prétendent comprendre ce que Lacan énonçait à ses séminaires n’ont pas la même notion du mot “comprendre” que Claude Lévi-Strauss ou le commun des mortels. Illustrations par l’aveu de Lévi-Strauss cinq ans après la mort de Lacan, par le témoignage d’un lacanien débutant et par le récit d’une initiation. En conclusion, réflexions de François George, fin observateur de “l’effet Lacan”.
La chaîne “Lumières !” sur YouTube défend les vertus de la raison et de la méthode scientifique. Elle se veut progressiste et humaniste. Après avoir interviewé Sokal et Bricmont, elle interroge Jacques Van Rillaer sur les problèmes de la psychanalyse, de la psychologie scientifique et des thérapies cognitivo-comportementales.
L’analyse didactique, conçue par Jung et Freud comme une “purification psychanalytique”, façonne la manière de percevoir et d’interpréter des futurs analystes aussi sûrement que les années de séminaire façonnent la pensée des futurs prêtres. Sont évoqués la genèse de l’instauration des didactiques et les processus de conditionnement à l’œuvre dans la pièce maîtresse de la formation analytique.
Des psychanalystes tentent de discréditer les thérapies cognitive-comportementales en les qualifiant de techniques de conditionnement. En fait, des conditionnements opèrent dans toute psychothérapie et tout particulièrement dans les psychanalyses. Freud a été accusé dès le début de ses publications de suggestionner ses patients. Cela l’a obsédé. On ne peut éviter la suggestion. Il faut le savoir.
Le psychanalyste lacanien Jean-Pierre Winter écrit : « Convoiter le bien du prochain, c'est lui attribuer le phallus. C'est s'imaginer que c'est lui qui l'a et que si on parvenait à le lui prendre, on pourrait en faire le même usage que lui ». Commentaire d’un ex-psychanalyste freudo-lacanien.
Après quelques années de collaboration et d’amitié, Freud et Jung, pratiquant tous deux la psychanalyse, se sont accusés mutuellement de manquer de rigueur et se sont disputés. On examine ici ces relations, puis des éléments-clés de la théorie et la thérapie jungiennes. On évoque brièvement des facteurs de la séduction de la théorie de Jung qui, en définitive, manque de scientificité.
Après quelques années de collaboration et d’amitié, Freud et Jung, pratiquant tous deux la psychanalyse, se sont accusés mutuellement de manquer de rigueur et se sont disputés. On examine ici ces relations, puis des éléments-clés de la théorie et la thérapie jungiennes. On évoque brièvement des facteurs de la séduction de la théorie de Jung qui, en définitive, manque de scientificité.
Freud a souvent présenté la thérapie d’Anna O. comme le paradigme de sa psychanalyse. Il a toujours prétendu que cette thérapie avait été un plein succès. Des historiens ont découvert qu’il avait menti : en voyant que l’état d’Anna O. se détériorait, Breuer l’a envoyée dans un institut psychiatrique. En outre, Freud a inventé l’histoire de l’amour de transfert qui aurait fait fuir Breuer.
Herzberg est un psychiatre-psychanalyste qui a développé, dans les années 1940, des principes d’une psychothérapie qu’il a appelée « active ». Ces principes se retrouvent dans les thérapies comportementales et cognitives. Herzberg a joué un rôle relativement important dans le développement des TCC et donc dans l’histoire des psychothérapies. Nous exposons ses idées essentielles.