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Après beaucoup d’autres domaines, le sport se trouve maintenant atteint par la «vague Metoo». A chaque fois, on le constate, il ne s’agit nullement de cas isolés, mais d’une emprise due à un «système» qui a permis de commettre impunément délits et crimes, ceci dans un contexte d’omerta. Cependant, les commentaires actuels vont-ils «au fond des choses» ? J’en doute un peu.
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La laïcité et la religion font beaucoup parler d’elles à l’occasion d’«affaires » montées en neige par les médias (toujours et encore le « foulard islamique » ; Benoit XVI tirant dans les pattes de François, etc). Pendant ce temps, des chercheuses et chercheurs en sciences sociales travaillent ces sujets en profondeur, dans une invisibilité sociale presque totale.
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Le 9 décembre, jour anniversaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, Florence Parly a présenté une brochure intitulée Expliquer la laïcité française: une pédagogie par exemple de la « laïcité militaire ». En 48 pages, ce « livret » offre une très bonne synthèse des fondements de la laïcité (et des particularités de son application dans l’armée).
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Dans le cadre de leur nouveau cycle Livres en dialogue, les Éditions de la Maison des sciences de l'homme organisent une rencontre autour de l'ouvrage La loi de 1905 n'aura pas lieu avec Jean Baubérot, son auteur, en compagnie de Jean-Noël Jeanneney, historien, ancien directeur de la BnF, et Philippe Portier, vice-président de l’EPHE et titulaire de la chaire «Histoire et sociologie des laïcités».
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La loi de 1905, séparant les Eglises de l’Etat, est considérée soit comme un texte presque sacré, « gravé dans le marbre », soit comme une loi datée et maintenant dépassée. Aucune de ces deux attitudes ne me semble pertinente.
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Une enquête auprès des lycéens menée par une équipe du CNRS, sous la direction de deux sociologues confirmés, Olivier Galland et Anne Muxel, vient d’être publiée sous le titre La tentation radicale et se trouve largement reprise dans les médias. Quand j’ai commencé à lire cet ouvrage, je croyais qu’un tel titre, comme c’est souvent le cas, provenait de l’éditeur. Il n’en est rien.
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Mon dernier billet sur l’exclusion de Rokhaya Diallo du CNNum m’a valu énormément de réactions. Les demandes d’explicitations, ainsi que les remarques critiques (je ne parle pas des injures, dont je n’ai que faire!) me conduisent à préciser mon propos sur les risques d’une « ethnicisation de la République », malgré sa prétention « universaliste ».
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Je n’aime pas accuser celles et ceux auxquels je me heurte dans le débat, de « faute morale ». Je préfère, de beaucoup, tenter de faire en sorte que ce débat puisse être un échange d’arguments rationnels. Mais il est des moments où cette expression s’impose et où il faut prendre date face à l’Histoire.
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Cette virulente polémique ressemble à un iceberg. Elle comporte une face émergée, que les médias montent en neige, en apportant sa contribution au show permanent que doit être la communication de masse, pour que l’intérêt des (télé) spectateurs ne faiblisse pas, et une face immergée, dont on ne parle guère.
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Les réseaux sociaux flambent et répercutent le mot d’ordre : #MontreTaCroix et #BalanceTonConseildEtat ! sur le modèle de #BalanceTonPorc. Les deux naturellement n’ont absolument rien à voir. Dans le dernier cas, il s’agit de rompre la « loi du silence » sur des délits (j’y reviendrai dans mon PS), alors que le Conseil d’Etat, lui, ne fait qu’un rappel nécessaire à la loi.