L'oligarchie au pouvoir appelle à l'union nationale et profite du sens du devoir des soignants, des livreurs, des enseignants et de millions de travailleurs dévalorisés, pour détourner les valeurs du collectif à son profit. Mais cette vieille recette a fait long feu. Et si le coronavirus avait fait tout le travail ? Il ne reste qu’à le finir : le 11 mai, retour à l'austérité ? Ou grève générale ?
A l'heure où un virus rappelle à l'ordre cette civilisation basée sur le profit, il est grand temps d'en finir avec la culture ultra-nocive de la "prise de risque" ! Pour cela, il serait hautement raisonnable et urgent, que les Etats et institutions internationales encadrent la rémunération du capital dans une fourchette entre 3% et 5% d'intérêts.
Voici une mini série "Les Confinés", que j'ai réalisée en 100% confinement, avec les moyens du bord: une caméra et mon ordinateur. Les douze premiers épisodes agrémenteront peut-être un peu vos journées de confinement... Toute ressemblance avec des événements réels serait pure coïncidence...
La sociologie des confinés s'échelonne des "confinés entassés" aux "confinés aérés". En temps de pandémie, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, à l'instar des jardins familiaux à Versailles qui bénéficient d'une dérogation préfectorale pour le week-end pascal. La sociologie du confinement prolonge la longue histoire de la proprié privée...
Il est temps que les mouvements "de gauche" se mettent vraiment à unir toutes les forces pour déclencher une GRANDE VAGUE dans ce pays et en finir avec le confinement mental, politique, social, économique du néo-ultra-libéralisme autoritaire ! Faute de se décider à ces changements et à cette levée en masse, c'est la dictature qui nous attend au bout du chemin.
Avec le scandale des masques, tests, respirateurs, médicaments, nous avons sous les yeux les effets tragiques des deux grandes pathologies de nos "élites" à la française : bureaucratie et idéologie. Mais ce ne sont que des symptômes d'une maladie à grande échelle : la surconsommation. Soit nous déciderons de nous soigner de ce mal, soit notre avenir sera gouverné par la police et les virus.
Sur le dos des personnels de la santé et des secteurs logistiques, l'ombre de la dictature s'installe tranquillement, dans l'urgence de la crise. Le technocrate qui a été mis au pouvoir par la caste des grands argentiers fait peur. On dirait Ubu sur son trône, qui s'agite en hurlant "la science" quand lui et ses acolytes sont entièrement sous l'emprise hallucinogène de leur idéologie.
Voici qu’avec l’irruption soudaine du coronavirus, un nième scandale de la "loi du marché" vient d’apparaître au grand jour : non, le masque de protection ne peut pas être réduit à une marchandise ! Hélas, trop tard. Le scandale devient tragédie. Ce qui n'empêche pas nos "managers de l'entreprise France" de s'affairer déjà à préparer pour l'après crise un "rebond" du capitalisme productiviste.
Nous sommes entrés dans l'inconnu. On le savait mais rien ne changeait... Si l'on a la chance de sortir de la "crise sanitaire" avant l'été, sans avoir à déplorer des milliers de décès, ce sera déjà bien. Mais un carnage économique s'annonce. Et avec lui, un danger politique majeur: ce qui restait de "démocratie" est un fil ténu au bout duquel est suspendue une énorme massue : l'autoritarisme.
On dirait que notre Terre-mère est en train de nous donner un sérieux avertissement : ce covid-19 qui déferle sur les homo oeconomicus est à la fois très contagieux mais pas trop mortel, comme si la Terre avait décidé que son avertissement soit "proportionné" : "Attention, cette fois-ci je ne suis pas trop méchante, mais la prochaine fois je serai bien plus sévère ! "