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Je serais disposé à prêter – pas à donner – mon suffrage à Emmanuel Macron en dépit de la répugnance politique qu’il m’inspire, parce que j’aurais alors le sentiment que mon vote serait utile pour préserver une part de l’essentiel. Mais le premier tour de la présidentielle a fait office de primaire des législatives. L’accord entre les forces de gauche doit s’effectuer dans le cadre de l’Union populaire qui de facto s’est imposée comme sa composante la plus fiable dans l’adversité.
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Rédigé par des habitants du Haut Marais à l’attention de M. Ariel Weil, maire de Paris Centre, et des pouvoirs publics, ce mémorandum ne prétend pas à être représentatif de sa population, mais exprime les préoccupations, les inquiétudes, l’exaspération parfois d’une partie notable de celle-ci. Il n’a d’autre ambition que d’essayer de faire entendre la voix de résidents désorientés par la multiplication de mesures ou d’évolutions qui les pénalisent gravement.
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En déclarant persona non grata les dix ambassadeurs occidentaux qui ont réclamé la libération du philanthrope Osman Kavala – détenu arbitrairement depuis quatre ans – Recep Tayyip Erdoğan se lance dans une périlleuse nouvelle fuite en avant. Encore faut-il bien voir que le risque pris est mesuré.
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À l'heure où les taliban reprennent le pouvoir à Kaboul, retournons aux travaux précurseurs que Fariba Adelkhah avait consacrés à l'Afghanistan sur la base d'enquêtes de terrain rigoureuses dans les quartiers ouest de la capitale, dans la ville d'Herat et dans la région de Bamyan.
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La division, le président de la République l’organise en recourant aux amalgames et caricatures qui lui servent de méthode de gouvernement après que, candidat, il nous eut promis une République apaisée. Une division de plus au prix de l’infantilisation de tout esprit critique. Ce parti pris donc de punir, et surtout de ne pas écouter pour ne pas à avoir à entendre.
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Entendons-nous bien. Je suis vacciné. J’entends recevoir une troisième dose si celle-ci s’avère prudente. J’encourage mes proches à se faire vacciner. J’ai très vite cessé de penser que la Covid-19 était une « petite grippe », bien avant certains de nos ministres. Mais les procédés dont use Emmanuel Macron sont dangereux pour les libertés publiques et pour l’ordre démocratique.
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Au coin de la rue Vieille-du-Temple et de la rue des Coutures-Saint-Gervais, dans le IIIearrondissement de Paris, comme dans beaucoup d’autres endroits de la capitale, l’irresponsabilité s’épanouit chaque soir, dans la bonne humeur des consommateurs, le désespoir du voisinage et l’esprit de lucre du gérant du café Le Saint-Gervais.
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Fariba Adelkhah, anthropologue de Sciences Po, a été arrêtée le 5 juin 2019. Deux ans après son arrestation, on ne sait toujours pas pourquoi elle a été arrêtée. Ses chefs d’inculpation semblent indiquer qu’en Iran c’est la recherche en elle-même qui est vue comme une menace pour la sécurité nationale. À travers elle c’est chacun d’entre nous qui est attaqué car, comme l’écrit Fariba Adelkhah « la recherche est l’abreuvoir de la liberté ».
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On sait comment l’affaire Olivier Duhamel a plongé Sciences Po dans une nouvelle crise institutionnelle en provoquant la démission de son directeur, Frédéric Mion. Le processus de sélection du nouveau président de la Fondation nationale des sciences politiques démontre jour après jour que rien n’a changé rue Saint-Guillaume. Retour sur un processus de captation politique.
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Chacun sait que la situation sanitaire est devenue gravissime à Paris. Comment expliquer, comment admettre que le préfet Lallement, connu pour sa sévérité et la rigidité, pour ne pas dire la psychorigidité parfois bien peu républicaine, de sa conception de l’ordre public, tolère la violation organisée et lucrative de l’état d’urgence ?