Dix jours après l’élection de Donald Trump, et la veille de la primaire de la droite en France, je présente mon nouvel ouvrage chez Gibert Joseph Barbès, 15 boulevard Barbès, 75018 – Paris, le samedi 19 novembre, de 16h à 17h45. En « Bonnes feuilles », en voici l’avant-propos.
Nicolas Sarkozy et Manuel Valls ont de l’affection pour la Camargue, où ils se sont volontiers mis en scène, et en selle. Peut-être est-ce la raison pour laquelle ils ont développé, l’un et l’autre, une vision tauromachique de la laïcité, virile et agressive, chacun dans un style différent.
Confrontée au terrorisme, à l’afflux des réfugiés, à la lutte militaire contre Daech, et maintenant à l’instauration d’un régime autoritaire à Ankara, l’Europe ne serait-elle pas dans une situation moins inconfortable si elle avait arrimé sa vieille alliée à son projet et à son espace, au lieu de lui opposer rebuffade sur humiliation depuis au moins vingt ans ?
La mémoire est à la mode, politique et scientifique. Son irruption au sein du débat public, depuis une quarantaine d’années, tourne à l’incantation, ou au rituel d’affliction, ce dont s’emparent à leur tour des publicistes ou des hommes politiques sans guère de scrupules pour mieux « décomplexer » les forces obscures de la société.
La commémoration du centenaire des premières déportations d’intellectuels arméniens, à Istanbul, le 24 avril 1915, dans lesquelles on discerne habituellement le commencement de l’extermination de ce millet – nation, communauté – chrétien de l’Empire ottoman, se fait dans l’émotion et la douleur qu’impose la mémoire d’un tel événement. Par son ampleur, par son horreur, celui-ci fut unique dans une époque qui pourtant ne fut pas avare de sang.
Dans la plupart des sociétés, la définition de la citoyenneté s’énonce dans les termes, plus ou moins censitaires, du genre, la règle générale reléguant les femmes, en même temps que les jeunes, dans une condition subalterne, y compris dans les sociétés dites développées: ce sera l'objet de la VIIIe Rencontre européenne d’analyse des sociétés politiques.
A l’heure où la Turquie est présente à la une de l’actualité, lutte contre Da’ech, question kurde et élection triomphale de Recep Tayyip Erdoğan à la présidence de la République obligent, il faut se féliciter que des chercheurs nous permettent de prendre un peu de recul pour mieux comprendre les événements en cours.
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