Il m'a donc fallu patienter, écouter, soupeser, analyser, les interventions de nombreux(ses) observateur(rice)s sorties des canaux traditionnels mainstream pour remettre de l'ordre dans mes pensées tourmentées et commencer à construire mon propre récit.
Les derniers gouvernements (Sarkozy, Hollande et Macron), se sont taillés un arsenal juridique sur mesure pour toujours plus légaliser le recours à la violence. La police nationale s'est muée en milice au service des classes dirigeantes.
Ces deux personnalités, en principe aux confins opposés du paysage politique français, révèlent en réalité des points communs intimes qui prêtent à insinuer la connivence. Cette affirmation qui peut paraître abusive et fortuite repose néanmoins sur des prises de positions, des déclarations concordantes.
Si tous les médias occidentaux se sont rassemblés en novembre 1989 à Berlin pour commenter « la chute du communisme », ils sont bien moins nombreux aujourd'hui pour nous éclairer à propos de la faillite du camp « néolibéral ».
Quand les milliardaires, bien aidés par ce gouvernement, érigent de solides digues pour prévenir tout ruissellement possible. C'est la France d'en bas qui doit payer la note pour compenser les dizaines de milliards accordés aux grandes multinationales sans contrepartie.
Cette période qui s'ouvre au début de l'année 2023 est marquée par l'émergence de tous les paradoxes, des supercheries les plus grossières, des mystifications les plus outrancières. Tous les excès sont permis, toutes les allégations fallacieuses se déchaînent dans le camp des ultra-libéraux.
Pas de pitié pour le cheptel qui coûte un « pognon de dingue », les retraités, les chômeurs, les « RSAistes », les fonctionnaires. Ces assistés, ces privilégiés n'engraissent pas le grand capital, bien au contraire, il faut les nourrir à perte... Par ailleurs tous ces veaux qui réclament toujours plus ne se rendent même pas compte qu'ils sont bien mieux traités que dans d'autres pays.
Si le clan des dominants est uni aux côtés de la dépouille de sa majesté, ce n'est pas le cas des chefs de la classe des dominés. L'un d'entre eux, Fabien Roussel pour bien le nommer, ose même emprunter la logorrhée des tout puissants pour s'assurer une notoriété peu glorieuse au risque de trahir tous les espoirs de son camp.
Christiane Taubira, Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Yves Jadot… les candidatures de la gauche dite « de gouvernement », s'empilent pour mieux se retrouver dans une stratégie purement électoraliste et des rabibochages affligeants au lendemain du 2ème tour de la présidentielle, en vue des élections législatives qui suivront et des fauteuils à sauvegarder.
C'est un secret de polichinelle, que le gouvernement tente d'évacuer en installant durablement dans le débat de la présidentielle le Covid et les thèmes chers à l'extrême droite, mais les chiffres sont têtus et ne peuvent travestir une insupportable réalité : « Pour les milliardaires, la pandémie a été une aubaine ».