La mobilisation lors de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale intervient dans un contexte où les dénégations sur la réalité des crimes commis par la France lors de la colonisation n'ont jamais été aussi nombreuses. Pourquoi la connaissance de l'Histoire est-elle fondamentale dans la lutte contre le racisme ?
Dans un contexte où l'extrême-droite mène campagne et où l'on voit dans des medias une censure des expressions concernant les crimes coloniaux commis par la France, rappelons que cette violence a aussi été déployée dans la métropole contre les populations civiles comme à Grenoble en 1832. Ce que Victor Hugo a résumé ainsi : « L'armée française faite féroce par l'Algérie ».
L'affaire de l'institution notre-dame de Betharram vient révéler l'existence d'une véritable « omerta » concernant les affaires pédocriminelles dans les écoles confessionnelles catholiques. Il convient d'en comprendre les raisons. Un tournant salutaire n'est-il pas sur le point de se produire ?
Bayrou, comme l'avait fait Sarkozy en son temps, offre sur un plateau un débat sur l'identité nationale au RN. Derrière le calcul politicien du Premier ministre pour éviter la censure, le glissement de la droite vers les thèses les plus réactionnaires est malheureusement accompagné par une composante du NFP. Les leçons du passé ne servent à rien ?
Le rôle des femmes dans la Révolution a été invisibilisé. Un colloque co-organisé par la Commission Internationale de l'Histoire de la Révolution Française et la ville de Grenoble, intitulé « Femmes, matrimoine et Révolution » se tiendra le 14 juin prochain et permettra de faire le point sur cette question et le concept de « matrimoine » que nous devons à l'anthropologue Ellen Hertz.
Sous le masque de la République, Macron et la droite sénatoriale montrent le visage de la pire réaction. Face à la loi scélérate « Asile et Immigration », la figure à jamais vivante de Missak Manouchian, apatride, internationaliste et patriote.
[Rediffusion] Une partie de la gauche issue du Front Populaire à partir de 1938 a retourné sa veste et a choisi d’entrer dans une spirale nationale et sécuritaire qui mènera la IIIe République à sa perte et fera le lit du régime de Vichy. À Grenoble, les dénominations des rues de cette période offrent encore un aperçu des discussions autour du thème de l’identité nationale.
Jamais le fond de l'air n'aura été aussi brun en France que durant cet été et Olivier Veran, porte-parole du gouvernement macroniste, après avoir promis de « faire barrage aux idées de l'extrême droite », aura largement contribué à lui livrer le pays.
A Grenoble, commune qui peut s'enorgueillir d'avoir participé à la conquête des Droits humains pendant la Révolution, des citoyennes et des citoyens ont bravé les interdictions pour exiger la Justice pour Nahel. La déclaration de la Libre Pensée 38 face aux graves périls qui menacent aujourdhui les libertés.