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Demain 27 avril, Emmanuel Macron entend célébrer la mémoire de Toussaint Louverture « insatiable combattant pour la liberté » au château de Joux dans le Doubs, où le général haïtien fut emprisonné par Bonaparte jusqu'à sa mort en 1803. Parlons donc de lutte pour les libertés !
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À l'occasion de la crise de régime générée par la contre-réforme des retraites, fait inédit, un préfet de la République a fait interdire le port de casseroles lors d'une manifestation visant le chef de l'État. C'est le moment de rappeler au gouvernement macroniste que le charivari est une forme de contestation très républicaine, qui est née sous la monarchie de Juillet.
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Dans l'émission à forte audience « Quelle époque ! », le ministre délégué porte-parole du gouvernement macroniste Olivier Veran a déclaré : « On est quand même encore un pays des droits de l'Homme ». Mieux, la DDHC est le texte fondamental de la Révolution française : un rappel s'impose donc !
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On assiste à une offensive de l'extrême droite pour imposer son narratif de l'histoire. Des moyens considérables et nouveaux lui sont accordés. Ainsi, le film « Vaincre ou Mourir », narrant l'épopée du chef vendéen Charrette et produit par le Puy du Fou. Opposons lui la figure républicaine et révolutionnaire de Pauline Léon !
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Il y a 230 ans avait lieu la prise du palais des Tuileries par les sans-culottes : c’était la chute de la royauté et un premier acte vers la fondation de la Ière République. Mais qui en parle ? Sûrement pas Macron !
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Beaucoup se demandent encore s'iels iront voter pour le candidat de la gauche en tête des intentions de vote le 10 avril 2022. D'autres envisagent le vote révolutionnaire afin de mettre un bon « coup de pied dans la fourmilière » pour réveiller la gauche tout en ayant les législatives en ligne de mire. Les irresponsables !
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Alors que les débats de l'élection présidentielle devraient être l'occasion pour le pays de se tourner vers les enjeux du 21e siècle, la nécessité de la bifurcation écologique, de l'égalité hommes femmes, du progrès démocratique et de l'égalité sociale, de manière symptomatique, ils semblent plutôt nous ramener tout droit au 19e siècle. Là-dessus, E. Macron et M. Le Pen sont en fait d'accord !
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C'est le 140e anniversaire de la loi du 28 mars 1882, une date majeure de l'histoire de la République. Avec cette loi l'instruction primaire était rendue obligatoire, gratuite et laïque pour les enfants des deux sexes de 6 à 13 ans. Et c'est le jour où nous honorons Isaure Perier, une héroïne grenobloise de l'école publique.
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C'était une journée printanière ; le Journal Télévisé annonçait le grand chelem de l'équipe de France de Rugby conduite par Jean-Pierre Rives ; les tensions en Pologne et les menaces d'intervention de l'URSS planaient sur l'élection ; la gauche partait divisée ; le président-candidat Valery Giscard d'Estaing ne faisait pas campagne, et il n'y aurait peut-être pas de second tour...
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Alors que l'actualité montre le retour du tragique et de l'histoire, la guerre en cours nous rappelle l'importance de l'utilisation de l'image dans la propagande. Une intéressante démonstration du rapport que les images entretiennent avec le pouvoir est offerte par l'exposition des dessins de Jacques-Louis David qui se tient au MET de New-York.