La réduction des effectifs au lycée Mounier, avec redéploiement partiel des options et totale des BTS a déjà coûté plus de 200 000 € à la région, c'est-à-dire que les Rhônalpins ont "perdu" 200 000 € pour l'entêtement de leur président de région J.J. Queyranne.Pourtant, les conclusions du rapport annuel fourni par le cabinet Concrete, qui suit pour la région l'évolution des mesures sur les capteurs du lycée Mounier, sont formelles : les mesures montrent, sur un an, qu'il n'y a pas de problème de sécurité du bâti à Mounier.Monsieur Queyranne vient d'interdire, à la rentrée et de façon illégale, l'exploitation du Bâtiment D.
Lors du CA qui s'est tenu hier soir au lycée Mounier, ce dernier a pris la décision de procéder à la réouverture de l'infirmerie, du bureau de l'assistante sociale et de la salle de musique, sises dans le bâtiment D.Cette décision a été motivée par l'absence de risque pour les élèves et les personnels liée à l'exploitation du bâtiment (cf rapport annuel Concrete) et l'illégalité de la décision prise par le president de Région Queyranne.
En ce jour de manifestation et de grève pour l'Éducation nationale, et alors que je viens d'entendre Jack Lang sur France Inter parler de "vandalisme" et de "sauvagerie" de l'État contre l'école, je ne peux m'empêcher de penser au sort qui est réservé par le président de Région socialiste Jean-Jack Queyranne et le recteur de l'académie de Grenoble au lycée Emmanuel Mounier de Grenoble.
Dans le dernier numéro des Nouvelles de Grenoble (n°145, sept.-oct.), trois tribunes libres traitent de la rentrée scolaire; parmi celles-ci, deux portent en totalité ou partiellement sur le lycée Mounier, dossier qui semble donc faire l'unanimité dans de nombreux courants de la majorité et de l'opposition municipale.
Monsieur le Maire, Pour la 1ère fois depuis plus de 9 mois de conflit (!), vous êtes venu au lycée Mounier vendredi dernier. Vous avez à cette occasion confirmé les informations sur la possibilité de l'ouverture d'une 4e classe de seconde à la rentrée prochaine.