J’ai décidé de bien commencer la semaine avec un sujet souvent explosif.
Ce qui a provoqué ma décision est de voir un éditorial de Kamel Daoud partagé par des personnes dont j’aurais pu penser qu’elles étaient douées d’opinions assez construites sur le sujet pour éviter des amalgames douteux.
L’Italie vient de sombrer dans le fascisme, le nationalisme, et la tendance réactionnaire la plus violente depuis Mussolini.
Peu de temps après la Suède, une puissance importante de l’Union Européenne est victime de la bête immonde. A quand notre tour ?
Avant tout il convient de faire deux précisions nécessaires. Afin d’objecter des oppositions parfois pavloviennes. Premièrement, l’école doit accueillir tout le monde. Deuxièmement, ce ne sont pas les actrices et les acteurs du système qui sont incriminés, mais le système scolaire. S’il n’est pas posé en préalable ces deux principes, alors l’on ne peut pointer les vrais problèmes.
C’est le temps des congrès, des tribunes et des motions. Néanmoins, le texte qui suit ne sera ni une tribune où l’on accumule les signatures pour persuader de l’unanime adhésion au propos tenu de manière caricaturale; et ce ne sera pas non plus une motion car une motion ne s’adresse qu’aux militants d’un parti. Ce n’est qu’un billet d’espoir, et une déclaration de liberté.
Ce texte est la réflexion que j’aurais développée si j’avais participé à l’atelier des Journées D’Été Des Écologistes 2022 « Lever les freins à l’implication des personnes handies dans la Cité ».
Ce n’est pas une histoire de départ. Ce n’est pas une tribune concoctée pour clamer son amour à quoi que ce soit ni expliquer les raisons d’un ralliement à une autre formation. L’envie de penser à haute voix en espérant qu’il y a peut être un écho avec le ressenti d’autres personnes, de Génération.s ou d’autres formations. C’est peut être aussi une confession. Sûrement.
Il y a peu de temps, j’ai lu un propos que l’on retrouve dans un grand nombre de discours sur les réseaux sociaux ou dans des textes plus complets et aboutis. Certains ouvrages en ont même fait le fil rouge d’une pensée écologiste. Une petite réflexion sur une écologie pas si éloignée du fonctionnement capitaliste et néolibéral s’impose alors.
De plus en plus, au sein de collectifs ou de manifestations, il existe une revendication constitutive des groupes qui se forment, quasiment ontologique qui consiste en l’affirmation de demeurer « apolitique ».
La Neurodiversité-France, association que je préside s'adresse au lendemain du scrutin aux députées et députés. L'urgence pour les 12 millions de personnes en situation de handicap demeure et un changement de système est nécessaire. En voici les contours.