J'ai publié dans le grand quotidien de centre-droit autrichien "Die Presse", peu après les violences d'Amsterdam, un commentaire se demandant si le cas des Juifs algériens est pertinent pour Israël. En voici la version française, alors que l'Autriche juge officiellement "absurde" la décision de la CPI de poursuivre Nétanyahou au même titre qu'un dirigeant du Hamas.
Par Joëlle Stolz
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Le plus dangereux pour la démocratie n'est sans doute pas Donald Trump. Mais son jeune vice-président JD Vance, représentant offensif d'un catholicisme très conservateur. L'un des modèles : le régime autoritaire et clérical instauré en Autriche en 1933.
Par Joëlle Stolz
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L'élection présidentielle américaine peut-elle déboucher sur des affrontements armés, comme le craignent certains démocrates ? En attendant l'Autrichien Glock a imposé partout, même aux USA, son pistolet avec des pièces en plastique.
L’exposition centrale de la Biennale de Venise fait la part belle aux créateurs non blancs. En son cœur on trouve les batiks de Susanne Wenger et de son fils adoptif Sangodaré : destin peu commun que celui de cette Autrichienne devenue Adunni Olorisha, une prêtresse du culte yorouba qui a inventé un « nouvel art sacré » contre les bigots chrétiens et musulmans.
Le 24 octobre devrait avoir lieu la séance constitutive du Parlement autrichien où le FPÖ d'extrême droite aura le groupe le plus étoffé. Même si aucun autre parti ne veut gouverner avec lui pour le moment, la gauche s'inquiète d'y voir des personnalités liées aux Burschenschaften, les nostalgiques du nazisme étant souvent adeptes de la « remigration ».
Le Forum Bruno Kreisky a décerné, avant que celui-ci ne soit libéré et expulsé de Russie, son prix international pour les droits de l’homme au journaliste Vladimir Kara-Mourza, condamné à 25 ans de camp en Sibérie pour avoir protesté contre la guerre menée en Ukraine. Il se trouvait avec sa femme à Vienne pour le recevoir.
Ce dimanche le FPÖ, plus à droite que le RN français, est arrivé en tête des législatives grâce à un discours agressivement anti-immigrés. Même si personne pour l'instant ne veut gouverner avec lui, il a imposé son agenda. Mais pour la gauche européenne, l'accueil des étrangers ne peut contredire les valeurs égalitaires.
Par Joëlle Stolz
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La ministre slovaque de la culture, qui assume des idées offensivement d'extrême droite, a suscité une levée de boucliers. Ses décisions sont d'autant moins anecdotiques que des élections auront bientôt lieu en Allemagne comme en Autriche. Bratislava est désormais sur la ligne pro-Kremlin de Budapest.
Le projet d'attentat terroriste contre les concerts de Taylor Swift a porté à son paroxysme la méfiance envers les musulmans, plus de 8% de la population autrichienne. Moins de deux mois avant les législatives, l'extrême droite a le vent en poupe, même si la majorité des « étrangers» s'intègre.
Selon une ONG antiraciste autrichienne, le principal parti d'extrême droite du pays entretient toujours des relations avec la scène identitaire et néonazie. Or la stratégie de « dédiabolisation » poursuivie par Marine Le Pen est née en Autriche. Où le FPÖ a lancé, avec le RN français et le Fidesz hongrois, un nouveau groupe au Parlement européen.