Assigné à résidence depuis le 23 avril 2008, je publie dans ce blog quelques billets décrivant ma vie en apesanteur, entre liberté surveillée et confinement forcé.
Le Conseil d'État transmet la question prioritaire de constitutionnalité que j'ai posée concernant les conditions de mon assignation à résidence que je subis depuis près de neuf années. Je suis séparé d'une distance de 460 km de ma femme et nos quatre enfants depuis près d'une année. J'ai l'interdiction de quitter la commune. Je dois pointer à la gendarmerie quatre fois par jour, tous les jours.
L'audience devant le Conseil d’État visant à statuer sur la QPC (question prioritaire de constitutionnalité) introduite par mes avocats Me Vinay et Me Pinatel à été mise au rôle pour la séance du vendredi 15 septembre 2017 à 14 heures.
A l'issue de cette audience le Conseil d'État décidera ou non de transmettre ma requête au Conseil Constitutionnel.
Après l'attentat d'hier soir sur l'avenue des Champs Élysées qui a causé la mort d'un fonctionnaire de police et la blessure d'un autre policier et d'une passante, plus que jamais il faut garder la tête froide.
La mort et l'agression d'un homme ou d'une femme est toujours un échec quelle que soit la forme qu'elle prend.
Jeudi 6 février 2017, s’est déroulée l’audience devant le Tribunal Administratif (TA) de Paris qui devait examiner le référé suspension déposé par mon avocat Me Bruno Vinay et moi-même.
Ce référé suspension est lié à une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC).
Le TA de Paris devait se prononcer sur la régularité de mon assignation à résidence.