Ce 14 janvier, le « pacte de corrompus », qui, ces dernières années, s’est consolidé à l’ombre des gouvernements successifs (et les a largement infiltrés), a une fois encore montré sa capacité de nuisance. Divers incidents ont maintenu le pays en haleine et retardé pendant de longues heures l’intronisation du nouveau président Bernardo Arévalo et de sa vice-présidente Karin Herrera.
Le Collectif de solidarité avec le peuple du Nicaragua (CSPN), le Comité Nicaragua-Occitanie (CNO), SOS Nicaragua France et France Amérique latine (FAL) saluent la sortie des geôles nicaraguayennes de 222 prisonnier•e•s politiques ce 9 février, mais condamnent leur bannissement, et invitent à ne pas relâcher l’effort pour la libération de celles et ceux qui restent emprisonnés.
Accueilli cette année sur le stand de FAL, le Collectif de solidarité avec le peuple du Nicaragua (CSPN) a été très choqué de se retrouver en face d’un stand se revendiquant du FSLN lors de la fête de L’Humanité 2022.
Nous publions ici une lettre ouverte adressée à la direction de la fête de l'Humanité ainsi que la réponse que celle-ci nous a été adressée et pour laquelle nous la remercions.
Alors qu’il y a quelques mois, une partie de l’opposition nicaraguayenne nourrissait l’espoir d’une issue électorale à plus de trois ans de crise ouverte, le scrutin du 7 novembre – que les détracteurs de Daniel Ortega préfèrent qualifier de « votations » et non d’élections – a été déclaré illégitime par de nombreux pays. Quelles perspectives désormais pour le retour des libertés démocratiques ?
On a coutume de dire que les murs ont des oreilles. C’est sans doute pour cela que le gouvernement nicaraguayen a fait raser le bâtiment du Centre nicaraguayen des Droits humains (CENIDH) pour y ériger un centre de santé. Cette « reconversion » touche aussi les locaux de certaines des neufs ONG et deux médias qui, comme le CENIDH, avaient été investis et saccagés par la police en décembre 2018.
Deux ans jour pour jour, après l'incursion violente de la police dans les locaux du média en ligne "Confidencial", l'occupation policière se poursuit. Aujourd'hui, la tentative de son directeur, Carlos Fernando Chamorro, de tenir une conférence de presse sur place a été violemment réprimée par la police anti-émeute.
Le 19 juillet 1979 marque au Nicaragua la chute du régime dictatorial et dynastique dirigé par la famille Somoza, père et fils. Depuis avril 2018, une partie importante de la population s'oppose au retour des mêmes méthodes dictatoriales aujourd’hui mises en pratique par Daniel Ortega et sa famille. 41 ans plus tard, Mónica Baltodano* revient sur cette histoire dont elle fut une des protagonistes.
Depuis 1978, et peut être même jusqu’à aujourd’hui, aucune figure de la Révolution sandiniste n’a atteint l'aura internationale d'Edén Pastora. L’annonce de sa mort, du coronavirus, confirme la persistance de ce contestable mythe. Toute sa vie, Pastora fut un homme de guerre, fervent adepte de la violence. Mónica Baltodano possède assez de prestige pour tracer de lui la biographie qu’il mérite.
Au Nicaragua, la dissimulation d’État concernant de l'impact de la pandémie de COVID-19 continue d'inquiéter. En écho au texte publié à la mi-avril sur ce même blog, nous publions aujourd'hui la traduction d'une chronique publiée dans la section « En petits caractères » du quotidien d’opposition La Prensa[1] par le journaliste nicaraguayen Fabian Medina[2].
Le 7 avril, le blog Nicaravoix, louait la bonne gestion du COVID-19 par les autorités nicaraguayennes, relayant une fois de plus le discours officiel d'un régime répressif et criminel. L’article étant "courageusement" fermé aux commentaires, le Collectif de solidarité avec le peuple du Nicaragua (CSPN) souhaite opposer des faits vérifiables à ce qu’il faut qualifier d’entreprise de propagande.