Je sais être beau joueur: je dois remercier ce type de m'avoir rappelé pourquoi je ne dois pas aller voter. C'est qu'au second tour, malgré l'obstination feinte de la gauche, les Français auront à choisir entre le FN-RN et le FN-Macron.
L'espoir n'est pas perdu, puisque les imbéciles ne peuvent triompher à la fin du film, mais, entre temps, on va en prendre plein la gueule. Ah oui, la fin, c'est dans très longtemps. Entre temps, aussi, l'effondrement en cours se sera installé dans sa phase cataclysmique et le cancer du fascisme y sera à son aise, puisqu'il n'en est que sa phase terminale.
Étonnant à quel point la police, en particulier les services de renseignement intérieurs, qu'ils se soient appelés "Securitate" ou RG, ont toujours et partout défendu jusqu'à la fin tous les régimes, quels qu'ils soient. Et qu'on ne m'accuse pas d'un odieux amalgame: les méthodes ne sont jamais les mêmes, les objectifs si.
George Carlin disait "Le rêve américain porte bien son nom, car il faut être endormi pour y croire". Il en va de même de tous les mythes créés par les élites pour justifier leur domination, mythes que les dominés s'empressent de croire par confort, confortés justement par les traîtres de classe.
Il en va ainsi depuis la nuit des temps: l'étranger, le dernier arrivé donc, est désigné comme ignorant, parfois sale, en tout cas pas assez méritant pour vivre là où sont déjà installés d'autres. Pourtant, si on regarde bien attentivement, ce sont ceux qui sont déjà là qui ont pourri leur monde.
On trouve toujours des pauvres tarés à soutenir l'insoutenable, des retraites de l'autre jusqu'aux crimes de Poutin. Car oui, tout est sur le même niveau d'indignité, puisque la cause du soutien c'est le comportement de rat consistant à se soucier juste de son prochain morceau de nourriture, souvent des restes et des déchets.
Il existe une convention de la peur: le bon citoyen veut l'ordre à tout prix, car le désordre représente l'inconnu. Ainsi devient-on esclave volontaire.