Me voilà obligé de traiter les expressions. Le langage est un champ de bataille. On y trouve les sentinelles du sens, les voleurs de mots, les ignorants, ou encore les vendeurs de n'importe quoi.
Deuxième mot de cette nouvelle série et, pour l'instant, je suis chaud bouillant pour tenir le rythme. Il est vrai que cela m'évite d'avoir le foie pris en tenaille entre l'indifférence ambiante et l'effondrement en cours.
Voici une nouvelle série me permettant de me défouler sans perdre mon temps pour rien: "Le mot du jour" où, lorsque j'aurais cet instant d'ineptie à accorder au vide, je donnerai ma définition d'un mot pour que ceux qui ne me lisent pas sachent ce que je pense, ce qui de toute manière ne sert ni à eux ni à moi. Bonne chance tout même à ceux qui tomberont dessus.
Écrire sur la misère de deux ou trois minables, ce n'est certainement pas une belle vie. Mais c'est dans la droite ligne de mon travail, où je côtoie quotidiennement des hordes d'incompétents habillés en chef. Car de quoi parle-t-on ? D'un gars qui s'accroche à son mandat parce qu'il ne sait rien faire de ses mains. Sa seule compétence est sa capacité à blablater, et encore.
Quand le Macron nous parle de ses testicules et veut emmerder une partie de la population, il apparaît qu'un acte d'hygiène s'impose: lui rendre son vomi comme une œuvre d'art qu'on créerait pour se sauver de l'apathie. Âmes sensibles, ne pas lire.
Les gens sérieux écrivent des tonnes de conneries pour expliquer la montée du fascisme en France et dans le monde. Il y a pourtant plus simple: se regarder dans le miroir et se rendre compte à quel point l'incompétence et la bêtise sont les causes naturelles et structurelles de cette malédiction.
Quel que soit le résultat, sera élu un président rejeté par une majorité des Français. On vous expliquera que c'est là un principe de la démocratie, mais lorsque ce président agira au nom de la minorité qui constitue son soutien, on se rappellera que la démocratie n'est plus qu'une mythologie servant à dominer plus ou moins subtilement un peuple divisé, affaibli et ne pensant qu'avec son ventre.
Le véritable altruisme n'existant pas vraiment, il y a des égoïsmes qui valent plus que d'autres. Par exemple, le militant qui se bat pour la défense de la vie privée parce qu'il veut faire quelque chose d'intéressant de la sienne est utile socialement, jusqu'à ce que les mauvaises raisons de sa lutte viennent piétiner les bonnes.
J'ai toujours détesté les militants des partis, quels qu'ils soient. Il me rappellent trop les apparatchiks de la Roumanie communiste: mauvaise fois jusqu'à l’écœurement, zéro principes, agressivité, ignorance et culte de la personnalité. Mais, parce que tous sont ainsi, devrions nous tolérer plus ceux de LFI sous prétexte de Macron ?