Des problèmes techniques de nature encore inconnue perturbent sévèrement Mediapart depuis la nuit de vendredi 6 novembre, rendant impossible la mise à jour de nos éditions et affectant leur consultation. Nos informaticiens travaillent sans relâche à définir la panne afin de vous permettre d'accéder normalement au site. Des améliorations notables devraient intervenir dans les heures à venir. Mediapart présente ses excuses à ses abonnés et à ses lecteurs pour ces désagréments et les remercie pour leur compréhension et leur fidélité.
L'annonce des douze plaintes, au total, venant des directions, passée et nouvelle, des Caisses d'épargne contre Mediapart a provoqué un formidable élan de solidarité parmi nos lecteurs, dont certains n'étaient pas même abonnés. Vous avez été ainsi près de 1.200 à faire des dons, pour un montant total de 48.827,60 euros, afin que nous puissions faire face aux frais qu'allaient inévitablement occasionner une longue procédure et un long procès.
Jusqu'à peu, le journalisme sur Toile n'était pas, formellement, une activité de presse. Et c'est Hadopi, un texte pour le moins décrié dans ces colonnes toutes virtuelles, qui vient mettre à jour le régime juridique de la presse qui datait de 23 ans (le Web n'existait pas encore), complété d'un décret de 1997.
Depuis ce week-end, les bureaux de Mediapart donnent sur la place Léo Ferré (1916-1993), "auteur, compositeur, interprète". Ce n'était évidemment pas voulu, mais cette heureuse initiative de la Mairie de Paris est une sorte de clin d'œil complice: on ne pouvait trouver meilleur voisinage pour une aventure de la liberté que la figure de ce poète libertaire.
Sept acteurs de l'information indépendante sur Internet ont décidé de fonder ensemble le Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (SPIIL).
Quand l'opinion opine, il ne fait pas bon tiquer. En ces temps-là, au temps des périls, tiquer, c'était ne pas consentir au grand équarissage qui couvait et qui allait conduire des millions d'hommes à aller se faire éviscérer gaiement — à la mine, à la baïonnette, à la balle franche ou aux schrapnells — en entonnant des chants patriotiques.
Une représentation unique, pour une expérience unique: Bérangère Bonvoisin, abonnée et commentatrice de Mediapart, va faire jouer à une quarantaine de comédien-ne-s le dialogue des «blogueurs en pyjamas» qui ont commenté, un jour, l'article « La laïcité est-elle soluble dans le sarkozysme ? », lundi 26 octobre. Un geste «civique et burlesque» auquel vous êtes invités à participer.
Brice Hortefeux était vendredi 11 septembre en visite au centre de déminage de Vénissieux. Lors de la conférence de presse, le ministre de l'intérieur a catégoriquement refusé de répondre à la moindre question sur ses propos tenus lors de l'université d'été de l'UMP, à Seignosse. Mediapart, comme beaucoup d'autres médias, a fait auprès de son cabinet une demande officielle d'entretien avec le ministre. Pas de réponse. Nous avions seulement cinq questions à poser au ministre. Les voici.