L'appel au vote Macron fonctionne comme un supplice chinois. Car le candidat d’En Marche a l’insupportable talent d’alimenter, chaque jour un peu plus, les raisons que l’on aurait de ne surtout pas voter pour lui, tellement il incarne un projet de régression sociale. Et chaque jour un peu plus, il donne du crédit à la possibilité d'une catastrophe démocratique. Ce qu'il faut à tout prix éviter.
Dans un livre, intitulé « Moi président », le journaliste Olivier de Lagarde, a eu l’idée de rassembler les entretiens qu’il a eus sur de France Info avec 60 invités venus défendre une idée pour « changer la France ». A son micro, j’ai défendu le projet d’une grande réforme pour garantir le droit de savoir des citoyens.
Les Assises du journalisme ont remis jeudi soir leur prix. Mon livre Main Basse sur l’information a reçu le prix dans la catégorie « Journalisme ». On trouvera ci-dessous l’appel que j’ai lancé à cette occasion en faveur d’une grande loi progressiste en défense du droit de savoir des citoyens.
Réponse à Renaud Dély, directeur de la rédaction de "Marianne", qui, après mon enquête sur la crise de l'hebdomadaire, s'en est pris vivement à Mediapart. Dans cette charge, il n’évoque aucune des informations rapportées par mon récit que, par conséquent, il ne dément pas.
Mon livre « Main basse sur l’information » a suscité l'embarras ou a été passé sous silence par de nombreux médias qui ont été croqués par des puissances d'argent. Preuve que, du Monde jusqu'à Libération en passant par L'Express, BFM-TV et bien d'autres médias encore, il est interdit de parler des oligarques dans la presse... des oligarques! Ici commence la première des censures.
De nombreux débats ont été organisés ces derniers jours autour de mon livre « Main basse sur l’information ». Voici plusieurs enregistrements ou vidéos pris à l'occasion de ces rencontres.
C’est en conduisant des recherches pour mon livre «Main basse sur l’information» que j’ai découvert cela : la brochure publiée en 1931 par Boris Souvarine sous le titre ravageur «L’abominable vénalité de la presse française» est accessible. Et c’est heureux car l’opuscule prend une nouvelle résonance depuis que les grands médias français sont tombés dans l'escarcelle d'une poignée de milliardaires.
A la manière de la célèbre apostrophe de Michel Audiard, dans Les tontons flingueurs, on serait vraiment enclin à le penser : Les imposteurs de l’économie, cela ose tout ; c’est même à cela qu’on les reconnaît. Les économistes Jean-Hervé Lorenzi et Mickaël Berrebi en apportent une illustration.
Adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944, et intitulé « Les jours heureux », le programme du Conseil national de la résistance (CNR) est un texte de référence qui est souvent évoqué dans le débat public français. En voici la version intégrale.
Par les temps qui courent, on ne parle plus guère des « imposteurs de l’économie », ces économistes qui courent micros et caméras en se prévalant de leurs titres universitaires, mais qui sont plus ou moins secrètement appointés par la finance. Et c’est pourtant un tort, ils sont plus que jamais actifs et barbotent dans les mêmes conflits d’intérêt.