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La presse française a raconté par le menu les débuts laborieux au cinéma de Carla Bruni-Sarkozy qui avait été contrainte, mercredi 29 juillet, de refaire 35 fois la même scène dans le cadre du rôle qu'elle joue dans le prochain film de Woody Allen, Midnight in Paris.
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Voici deux mois, le 16 mars pour être précis, j'ai écrit la critique dans le journal de Mediapart (voir l'article : Mais pourquoi a-t-on tourné le dos aux jours heureux ?) d'un livre important, Les Jours heureux (La Découverte, mars 2010, 14 euros), qui présente, à ceux qui ne le connaîtraient pas, un texte fondateur de notre République, le programme du Conseil national de la résistance (CNR)
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Si l'on en croit toute la presse économique, unanime, Christine Lagarde a été prise ces derniers jours d'une sainte colère. Tous les titres s'en sont faits à juste titre l'écho et ont applaudi l'exaspération de la ministre des finances.
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Mais quelle mouche a donc piqué Nicolas Sarkozy ? Alors que les propositions de la Commission Attali, élaborées voici exactement deux ans, ont pour la plupart été jetées à la poubelle, le chef de l'Etat a eu la très curieuse idée, fin février, de demander à la même commission de recommencer à travailler, pour lui soumettre de nouvelles propositions de réformes économiques et sociales.
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Combien de temps encore la présidence de la République pourra-t-elle garder le silence face à ce qui présente désormais toutes les caractéristiques d'un véritable scandale d'Etat ? Si l'on veut bien y réfléchir, c'est maintenant la question principale que soulève la privatisation de la régie publicitaire de France Télévisions.
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Ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée et nouveau patron de BPCE (la banque qui résulte de la fusion des Caisses d'épargne et des Banques populaires), François Pérol, a visiblement décidé de communiquer à tout va. Les entretiens qu'il donne à la presse depuis quelques jours sont en tous cas si nombreux qu'on peine à les suivre tous.
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L'article d'Edwy Plenel annonçant le retrait des douze plaintes en diffamation déposées contre Mediapart par l'ancienne et la nouvelle direction des Caisses d'épargne a suscité de la part de nos abonnés de nombreux commentaires d'encouragement et aussi des questions sur l'offre de preuves dont nous disposions.
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Quand l'âge adulte arrive, il est des lectures de jeunesse que l'on ne souhaite pas forcément reprendre. Pour ne pas être déçu après voir été enthousiaste. Je me suis souvent fait la réflexion en pensant par exemple au Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas.
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C'est devenu un grand classique du débat politique français : périodiquement, et notamment à l'approche du 15 juin, qui est la date limite de son paiement, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), déchaîne les passions, avec d'un côté certains courants de la droite et des milieux d'affaires qui revendiquent sa suppression pure et simple, et de l'autre certains courants de gauche qui réclament son durcissement. Mais, ensuite, de manière tout aussi rituelle, les passions retombent. Car il existe, en vérité, un non-dit dans ce débat fiscal : malgré les apparences, le statu quo fait les affaires de beaucoup.
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Depuis que la crise a plongé de nombreuses grandes économies, dont la France, dans la récession, Nicolas Sarkozy a pris l'habitude d'impulser une politique économique à double détente. En parole, il multiplie les grandes envolées lyriques, jurant ses grands dieux que son premier souci est de réformer le capitalisme. Mais dans les faits, il maintient le cap de la politique libérale qui avait marqué les premiers mois de son quinquennat. Le dossier des salaires et tout particulièrement du salaire minimum est très emblématique de cette habileté.