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Ecrivant ce livre, Sous le Tapie, qui paraît chez Stock ce mercredi 19 novembre, j'ai voulu poursuivre deux objectifs, dont je voudrais m'expliquer ici. D'abord faire connaître Mediapart. Je le dis surtout à destination des lecteurs du livre, qui y auront trouvé l'adresse de ce blog, mais qui ne connaissent pas encore Mediapart. Cette enquête sur l'affaire Tapie, c'est en effet sur Mediapart que je l'ai commencée.
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C'est un paradoxe de l'histoire récente des Caisses d'épargne. Du fait de la stratégie choisie par son ancienne direction, le groupe de l'Ecureuil a été, de tous les grands établissements bancaires français, l'un de ceux qui a été le plus durement affecté par la crise financière qui secoue la planète.
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Quand la crise financière des Caisses d'épargne a redoublé, avec ces pertes de près de 700 millions d'euros réalisées début octobre sur les marchés financiers, le gouvernement a fait mine de découvrir la situation. Et Nicolas Sarkozy, invitant les dirigeants du groupe à se retirer, a donné le sentiment de réagir sans tarder à une situation grave qu'il venait de découvrir.
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Pour avoir écrit un livre sur lui (Petits Conseils, Stock, 2007), j'avais déjà pu observer, lors de mon enquête, qu'il y a, en réalité, deux Alain Minc (à écouter tout spécialement sur cette vidéo à partir de la minute 8.45).
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Forum démocratie 1/2 © Mouvement Démocrate
Dans le souci de donner le plus grand écho possible au débat sur la nécessaire indépendance de la presse, et de faire connaître le plus largement possible le projet de journal indépendant qui est le notre, plusieurs d'entre nous, de l'équipe de Mediapart, avons participé ces derniers jours à des débats sur la presse dans le cadre d'Universités d'été organisées par différents partis.
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Je le confesse : je ne goûte guère les cérémonies de remises de décorations ou de distinctions honorifiques. Question de tempérament personnel ! Et puis, question d'éthique professionnelle, aussi. C'est un vieux dicton, bien connu des journalistes, qui l'explique au sujet de la Légion d'honneur : « Il y a plus grave encore que de la demander ; c'est de la mériter...».
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Je le raconte dans la « boite noire » de l'article que je viens de consacrer à Alain Minc : au lendemain de la mise en ligne de cet article, c'est-à-dire, samedi 14 juin en début d'après midi, j'ai reçu un SMS de lui. Sans doute mécontent que je raconte par le menu la réception qu'il a organisée jeudi 12 juin dans les jardins de l'Observatoire de Paris (un peu à la manière d'une autre fête organisée à la fin des années 1990 pour ses cinquante ans) et que je donne la liste, assez révélatrice, de ses invités - tous proches du pouvoir ou figures connues du monde parisien des affaires - il m'a adressé ce message, que j'ai reçu sur mon téléphone : « Vous avez omis dans votre papier de citer une fête précédente au musée Guimet où Edwy Plenel trônait... Un hasard? A. Minc ». Depuis que j'ai écrit un livre sur lui (« Petits Conseils », Stock, mars 2007), c'est la première fois qu'Alain Minc entre en contact avec moi.
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Dans mon billet précédent, intitulé « A propos de quelques bêtises... », j'ai pointé les erreurs factuelles graves et les rumeurs infondées colportées par un livre intitulé « La bêtise économique » (édition Perrin), écrit par deux publicitaires, Catherine Malaval et Robert Zarader. Mais, avec un peu plus de recul, je découvre des faits nouveaux et des souvenirs plus précis me reviennent à la mémoire, qui discréditent encore plus gravement ce livre.
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C'est le poète qui l'a dit : en certaines circonstances, « seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse ». Lisant voici quelques jours un mauvais petit livre intitulé « La bêtise économique » (édition Perrin), c'est la première réaction qui m'est venue à l'esprit.
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Tous les journalistes en ont fait un jour ou l'autre l'expérience : il arrive qu'une information prenne, initialement, la forme d'un puzzle. Constituée d'éléments disparates, dont on ne sait pas bien s'ils sont reliés les uns aux autres, elle semble alors inintelligible. En clair, on a beau s'intéresser à chacune des pièces, à les scruter minutieusement, on passe à côté de l'essentiel : le paysage qu'elles dessinent une fois qu'on a compris leur assemblage.