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En date du 14 mars, une plainte de Bernard Tapie contre « Plenel Edwy et toutes autres personnes », en clair contre Mediapart, pour « atteinte à la vie privée », n’aura pas de suite judiciaire. Edwy Plenel, en sa qualité de directeur de notre journal, et moi-même qui était l’auteur de l’article à l’origine de cette procédure, venons en effet recevoir la notification d’un « avis de classement », en date du 10 juin 2013, qui nous a été adressé par le Parquet de Paris.
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Mis en difficulté avec l'affaire Cahuzac, les socialistes ont trouvé avec le scandale Tapie une opportunité de contre-attaque pour dénoncer l'affairisme qui avait cours sous le précédent quinquennat. En chœur, tous les hiérarques de la Rue de Solferino dénoncent donc à qui mieux mieux cette « affaire d'Etat ».
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« Toutes les fortunes de France négocient leurs impôts, vous le savez parfaitement » : voilà la stupéfiante réponse que m’a apportée Henri Guaino, député UMP des Yvelines, lors de l’émission Mots croisés sur France 2 consacrée lundi soir au scandale Tapie, pour tenter de justifier l’implication de Claude Guéant dans le dossier fiscal de Bernard Tapie.
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Ah ! Les indécrottables égoïstes... Il a suffi que François Hollande annonce puis que Jean-Marc Ayrault confirme une réforme du système français des allocations familiales pour qu'aussitôt une campagne s'engage pour stigmatiser, sur ce registre, les opposants au projet.
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C’est l’un des plaisirs que procure un journal participatif : on y fait des rencontres enrichissantes. Je voudrais en témoigner au travers de trois personnes dont j’ai fait la connaissance au travers de Mediapart et qui m’ont beaucoup apporté et aidé dans mon activité de journaliste. Trois personnes qui n’ont aucun point commun entre elles sinon qu’elles viennent de prendre la plume pour écrire des livres qui méritent attention. Des livres citoyens, si je puis dire.
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Dans la conclusion de L’Etrange capitulation ((Éditions Gawsewitch), je précise quelle était mon ambition en écrivant ce livre : si j’ai jugé utile de tenir la chronique passablement désespérante de cette première année d’exercice du pouvoir de la nouvelle majorité socialiste, c’est d’abord pour inviter à la réflexion et au débat.
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Dans les turbulences gravissimes du scandale Cahuzac, dans la dépression suscitée par la politique d’austérité, les Français peuvent légitimement penser qu’on leur a volé leur victoire arrachée à la présidentielle et que tout continue comme avant : l’affairisme en même temps qu’une politique à l’avantage du capital. Voilà le constat principal qui est au centre du livre que je viens d’écrire L’Étrange Capitulation (Editions Gawsewitch, 20,90€, 303 pages) et qui est publié ce vendredi.
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L’économiste Florencio Lopez de Silanes a décidé d’assigner en diffamation Mediapart, au travers de son directeur de la publication, Edwy Plenel, pour un article dont je suis l’auteur et qui a été mis en ligne le 16 novembre 2012, sous le titre « Le tapis rouge en France pour un économiste exclu de Yale ».
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Confronté voici quelques jours à sa première grève nationale, critiqué par une bonne partie des syndicats enseignants, Vincent Peillon, en charge de l'Education nationale, est en passe de devenir l'un des ministres les plus contestés du gouvernement. Et c'est un paradoxe - sinon une injustice -, car l'intéressé est aussi l'un de ceux qui s'étaient le plus méticuleusement préparés à leur charge et avaient le plus réfléchi aux réformes nécessaires. Stupéfiant retournement de situation, dont il importe, donc, de comprendre les raisons.
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A l’occasion de l' « Assemblée » sur l'Argent et l'Ethique qui réunira à Nice du 14 au 16 février une cinquantaine de personnalités, l'hebdomadaire Marianne m'a sollicité pour participer à un débat le thème «le monde de la finance est-il soluble dans la démocratie ?» et m'a demandé d'écrire un texte introductif, résumant mon diagnostic.