Par Léa Guessier
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Le gouvernement vient de faire adopter dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire des dérogations importantes au droit du travail, pour une durée qui reste à ce stade indéterminée. Ces dérogations seront autorisées par une série d’ordonnances qui devraient être adoptées au pas de charge sans aucun contrôle parlementaire.
Par Léa Guessier
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Les critiques sur la haute fonction publique trouvent, avec l'ENA, un bouc-émissaire particulièrement efficace. Mais les réquisitoires contre cette école emblématique manquent leur principal objectif : les raisons du conformisme de l'administration sont en fait bien plus profondes et s’étendent à toute la formation des cadres de la fonction publique.
Avec force communication, le gouvernement déroule son "diagnostic" de notre système de retraites, au sein duquel priment les questions d'équité, de lisibilité ou d'équilibre budgétaire. En réalité, ces débats secondaires occultent la question principale, qui conditionne toutes les autres : quelle quantité de richesses souhaitons-nous allouer à notre système de retraites ?
Par Léa Guessier
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"Maîtrise de la dépense", "baisse des prélèvements obligatoires", "redressement des comptes publics" etc. Le langage administratif ne manque pas d'imagination pour qualifier les coupes budgétaires. Derrière une obsession aux atours techniques, beaucoup de confusions et, surtout, un débat profondément politique : quelle part de notre richesse nationale souhaite-t-on répartir démocratiquement ?
La démission de N. Hulot du ministère de l'environnement a appelé l'attention du débat public sur l'omniprésence des lobbys, à tous les niveaux du pouvoir. Outre l'environnement, cette omniprésence est notamment flagrante en matière de régulation financière, où l'administration s'appuie constamment sur l' "expertise" des groupes d'intérêts. Des relations à repenser en profondeur.
Par Léa Guessier
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Plus que la ligne politique du Gouvernement, somme toute assez classique, c'est son origine sociologique et idéologique qui semble constituer une des caractéristiques majeures du macronisme. Aujourd'hui en effet, dans ces deux dimensions, la communion entre administration et Gouvernement est totale, comme si la "haute" administration était devenue le véritable parti présidentiel.