On pourrait imaginer une histoire de l’art qui serait une histoire du trait. De l’inscription rupestre aux griffures de Fautrier, du trait qui identifie au trait qui défait la forme de sa convention, le dessin, depuis toujours et cela n’aura pas de fin, prend tous les paris possibles dans la représentation du réel.
Le festival des Lectures sous l'arbre offre l'occasion de rencontrer les poètes invités en proposant des pauses exquises et des moments conviviaux autour d'un repas, d'un petit-déjeuner ou d'un pique-nique, dans le but de favoriser l'échange autour des livres dans des restaurants et des tables d'hôtes du plateau Vivarais-Lignon.
Mange là, devant, d’un coup le monde dégluti, par le gosier de sèches phrases en ballots, quand dehors tout regard tape contre soi, vient toiser chaque bouchée d’étoupe qu’on essaie
Maintenant, en vos maisons vides, vous me restez dans le corps tel un dépôt de fumée, léger, constant. Comme maître et ancien facteur, et délices pour moi, me devenant manque de tout le corps, sensation dans le cœur d'un vide poudreux de neige, qui n'inspire plus, n'expire plus, n'aspire plus, mais laisse intact et blanc.
Parce que je vis parce que je meurs je disparais et j'apparaisJe suis allée un jour en pantoufles à l'écoleParce que j'aime parce que je n'aime pasParce qu'il neige